Sait-on le blanc sait-on le noir
Sait-on le noir des finitudes lisses
Celui de nos commencements écrits
aux pierres des lavoirs
Sait-on le blanc sait-on le noir
cette haleine chaulée des lampes d’aventure
sur le journal des mers
et cette orée du corps
en bleuité pensive
d’une gestique d’herbe où meurent les goudrons
Sait-on le seuil et l’embrasure
l’écho qui nous atteint
l’issue qui nous franchit
de sa herse tombée
avec la lumière
Sait-on le signe décisif
qui ravive la croix.
Poème Claude Barrère
Mélodie et Chant Philippe Berthaut
Arrangements Christian Alazard