Chers lecteurs,
Vous arrive-t-il d’être plongé dans un état mélancolique, et d’apprécier cela ?
Vous est-t-il déjà arrivé de rechercher à vivre cet état mélancolique, ou bien faites-vous tout votre possible pour l’éviter au maximum ?
Je veux ici redonner à la Mélancolie, ses lettres de noblesse.
Aujourd’hui, dans un monde où il faut être performant, en bonne santé, mentale et physique, on lutte sans cesse contre la dépression, une certaine forme de nostalgie et la mélancolie…
Composante officielle de l’état dépressif, la Mélancolie, tout comme la dépression, ont je pense, leur mérite d’exister.
Loin d’être « le mal du siècle », celle-ci sévissait déjà nos ancêtres, et, grâce aux travaux d’Hippocrate, et d’Aristote, on sait que la dépression est inhérente à la condition humaine.
Libre à chacun, s’il en est frappé, de s’en défaire, avec les moyens qui lui sont disponibles.
Ce que je veux soulever ici, c’est le lien entre mélancolie et créativité. En effet, sous l’égide de Saturne-Cronos tout puissant, qui règne avant le solstice d’hiver, nombre d’artistes se sont révélés.
Connaîtrions-nous Baudelaire, Verlaine, Rimbault, Munch, Hopper, Mylène Farmer… sans l’impact destructeur et créateur que leur insuffla, la muse Mélancolie ?
Ceux qui me connaissent savent combien je chérie la mélancolie, et comment j’ai avec elle, des rapports paradoxaux.
Non seulement, je considère la mélancolie, à la fois comme objet de création artistique, mais aussi comme sujet, et c’est celle-là même que j’ai coeur à apprécier, voire à rechercher.
À propos, voici un article de septembre 2021, qui a été rédigé après un plongeon dans la mer mélancolique de mon esprit.