Lettre d'info - Gwennili

Avril 2020

Nos actus

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EDITORIAL

 

                                                               

            Je suis dubitatif, je ne sais plus,  je ne sais pas d’où vient ce coronavirus mais je sais qu’il a déclaré la guerre au Monde, à l’Europe. Quelle Europe ? Celle qui compte ses morts ? Que nenni, comme le dit l’écrivain et mathématicien italien Paolo Giordono « Je regarde les courbes par pays, en permanence, et ce qui m’a beaucoup frappé, c’est que durant toutes ces semaines, personne n’a fait une courbe européenne. Elle est introuvable, invisible. C’est significatif. Cela veut dire que nous ne nous reconnaissons pas comme une communauté d’individus. Les symboles même ont manqué …. » (O.F. du 19 avril 2020). Pourtant la mort rassemble les familles, mais non, les convois mortuaires européens sont nationaux, chacun compte ses morts et ….. Ma belle Europe est-elle une chimère ? Ce que je sais c’est que nous nous en sortirons ENSEMBLE. Ce que je sais c’est que, plus nous serons unis et humbles, plus vite nous en sortirons grandis et fiers. Un rai de lumière, nos jeunes européens qui vivent à Quimper et montrent une solidarité sans faille dans le confinement. Je fais un rêve. L’Europe d’après sera-t-elle plus humaine, plus conviviale, plus aimante, plus européenne ?? En tous cas Gwennili veut y croire et vous invite à lire la suite de la lettre pour vous informer de ce que nous vivons et de ce que nous préparons pour demain.

 

 

                                                                                                   Jacques Bernard, Président

Les messages de nos confiné·e ·s européen·ne·s ... ici et là-bas !

 

Les projets de Gwennili sont à l'arrêt ... sauf ... nos irréductibles volontaires !

Accueilli·e·s à Quimper ou en vadrouille aux 4 coins de l'Europe, 

ils racontent leur confinement.

"Château Volunteer" - Instagram de nos volontaires

"Encore plus d'appels en famille, de nombreuses réunions en ligne, plus de nourriture pour rompre l'ennui et, en plus, une bonne compagnie dans le château*"

 

                         Asmaa, volontaire d'Egypte

 

*"Le château" est le petit nom donné à la colocation des volontaires de Quimper.

"Salut! Ici, le confinement c’est pas mal! Je suis dans la campagne de Pont-Croix avec Johan, et grâce à ce beau soleil on a de la chance de pouvoir passer presque toute la journée dans le jardin. On joue beaucoup avec le chien des voisins, Mazo, et il y a aussi des petites chatons qui sont nés il y a 4 jours. Mais... j’ai hâte de vous voir!"

 

                      Joana, volontaire du Portugal

 

 

 

 

"Avec le confinement, je suis tombée amoureuse du sport et du yoga, c'est devenu ma routine ! J'ai enfin trouvé du temps pour lire. Je suis plus proche de mes colocataires de Tréboul et on passe de chouettes moments ensemble. Et je ne peux imaginer à quel point je serai heureuse de retrouver mes ami·e·s et d'aller à la plage ensemble !"

 

                   Ekaterina, volontaire de Russie

 

 

"Dans ce moment inédit, au château on garde un esprit positif!  Heureusement, j’ai plein de choses à faire, j’étudie, je fais de la course à pied (1 heure par jour, pas plus !!), un peu du jardinage de temps en temps, mais surtout je passe le temps avec les autres volontaires qui sont la vraie richesse dans ce moment spécial. Avec eux on rigole, on regarde beaucoup des films et on planifie toutes les fêtes qu’on fera quand on pourra inviter  de nouveau des personnes chez nous! Ah, et bien sûr vous êtes déjà invités ;)" 

 

                       Francesco, volontaire d'Italie

"Pour traverser cette période difficile pour le monde entier avec courage et avec un minimum de pertes, nous devons rester ensemble malgré l'isolement. Je suis vraiment contente d'être en contact virtuel avec des amis du monde entier, c'est vraiment important de s'entraider. Mais ce qui est plus important à dire maintenant, je suis vraiment reconnaissante envers les gens avec qui je vis, nous sommes une famille de bénévoles. Notre "Château" est une véritable forteresse qui nous protège de l'ennui, de la dépression et du deuil mondial."

 

                          Anna, volontaire de Russie

 

 

"Coucou, Moi c'est Nika ! Je suis volontaire géorgien confiné en France ... et vous savez quoi ? C'est pas si mal car maintenant j'ai le temps de faire du sport, cuisiner et manger des repas délicieux, étudier le français, et lire beaucoup de choses sur le siècle des Lumières ... ça m'a fait réfléchir à la révolution, "Vive la révolution" ;-)" 

 

                        Nika, volontaire de Géorgie

                         ... qui pose avec ses oeufs

                           de la Pâques Orthodoxe !

Eva, Confinée en Irlande du Nord...

 

"Alors en Ireland de Nord, le confinement n’est pas aussi drastique qu'en France. Je n’ai pas besoin d’une autorisation pour circuler dans les rues. A Carrickfergus, là où je passe mon année, tout est fermé excepté la pharmacie, la banque, quelques «fish and ships» ainsi que les supermarchés (évidemment). Je continue ma mission auprès de YMCA via les réseaux sociaux, avec ma colocataire espagnole nous sommes au même niveau que les autres employés dans là mesure où nous faisons exactement la même chose qu’eux, c’est un temps nouveau pour tout le monde, durant le reste de l’année nous avions toujours des mentors auprès de nous, cette fois nous sommes maîtres du jeu. 

C’est très intéressant aussi, je me découvre réalisatrice, monteuse...haha. Concrètement nous enregistrons des vidéos où l’on fait des challenges pour que les jeunes restent actifs (autour d’activités artistiques, sportives ou marrantes ). 

Je sors une fois par jour pour courir ou faire une marche. En ce moment le soleil est au rendez-vous j’en profite donc pour passer une heure au soleil en bouquinant ou pour faire ma méditation dans notre jardin (ce qui est un privilège, j’en suis consciente.. j’ai même eu un coup de soleil...en Ireland du nord qui l’eut cru possible. Sinon je m’occupe en essayant de nouvelles choses ou en recommençant certaines activités telles que dessiner, jardiner, faire du yoga, de la musculation , jouer aux Sims...Tout au long de l’année j’ai beaucoup cuisiné j’ai donc continué à le faire, j’ai aussi pris ce temps pour faire un jeûne, non dans un but religieux mais plutôt pour me « désintoxiquer ».

Toute l’année, j’ai été en contact via les réseaux sociaux ,avec mes ami·e·s et ma famille donc cela n’a pas été un changement pour moi.

Évidemment c’est étrange de passer d’une journée où en moyenne tu vois plus de 50 personnes à maintenant plus que une (ma coloc). Donc voilà mes conditions de confinement ne sont pas à plaindre."

 

                                                                                                                                Eva Anquez

 

Nolwenn, en Pologne

 

"Le confinement en Pologne a commencé avant que le virus ne se repande de trop. Le 12 Mars j'ai arrêté d'aller travailler et il n'y avait qu'une 50aine de cas dans le pays. Pendant les 2 premières semaines, il était encore accepté d'aller marcher ou courir. 

Le 25 Mars, interdiction complète de se rendre à l'exterieur pour autre chose que les supermarchés et les pharmacies, sinon une amende jusqu'à 6000€ peut être réclamée.

En conclusion 1 mois et 2 semaines que la vie quotidienne s'est arrêtée mais aujourd'hui (20 Avril) les parcs/forêts et certains commerces réouvrent. Il a fait un temps d'été pendant plusieurs semaines, ce qui nous a permis de profiter au début dehors en allant courir près des lacs et rivières, et ensuite profiter sur notre balcon.

 

J'ai eu l'opportunite de réaliser ma formation de mi-parcours par Zoom pendant 5 jours et je m'occupe vraiment bien avec mes colocataires car on s'entend super bien. Nous cuisinons beaucoup dont des plats de nos pays, nous avons fêté Pâques, nous étudions l'anglais et le polonais, nous faisons du sport presque tous les jours dans l'appartement, nous soutenons les droits des femmes polonaises par la création d'affiches par exemple, nous jouons aussi a des jeux, nous regardons des films et des séries, nous dessinons ou nous écoutons de la musique dans toutes les langues et nous dansons !
J'ai eu l'opportunité de rentrer en France mais j'ai pris la décision de rester. Bien que cette experience soit maintenant différente, elle reste unique et je ne pourrais jamais revivre un SVE dans ma vie. C'est aussi une façon de s'adapter à toutes situations imprévues que nous réserve la vie. Je ne regrette rien. Je suis très heureuse ici."

 

                                                                                                                         Nolwenn Souron

 

Enora, en Estonie

 

"Volontaire bretonne en Estonie, ma maternelle, lieu de mon projet, est maintenant fermée depuis 5 semaines.

Ici, pas de confinement comme en France mais les contacts restent limités et les espaces publics fermés. 

Je profite donc de ce temps libre pour apprendre la broderie et cuisiner davantage notamment en faisait des pâtisseries ! 

Pour ne pas perdre le contact avec les enfants de la maternelle je leurs fais des vidéos, en espérant qu'ils ne m'oublieront pas ! 

Le temps est agréable alors je profite du beau lac de ma petite ville, Võru, en me baladant aux alentours. Et en faisait attention bien sur !"

 

                                           Enora Guerroue

 

 

Solenn, en Pologne

 

"Mon confinement se passe bien. Néanmoins, c'est vrai que je ne pensais pas commencer mon SVE de cette manière et donc cela est un peu frustrant. Je suis en lien avec ma coodinatrice qui travaille dans l'association Adapa Foundation. Récemment nous avons imagé, mon binôme et moi-même, un scénario pour la création d'un puppet show. Nous avons également en projet de faire un jeu intéractif pour faire de la prévention (hygiène) auprès des personnes handicapées qui sont accueillies dans l'association. Je vais également me remettre à l'espagnol avec un groupe de volontaires."

 

       Solenn Tanguy, volontaire en Pologne

Antoine, en Roumanie

 

"Le confinement se passe bien, un peu de frustration pour sûr mais sinon ça va ! Je fais ce que j’ai envie et je m’entends bien avec les gens sur place tout ça..."

 

                                          Antoine Le Berre

 

Anaëlle, en Italie

 

"Buongiorno a tutti, 

 

Alors que je vivais pleinement mon expérience de volontariat européen en Italie, le Covid-19 a commencé à témoigner de sa présence puis, si vite, de son développement. C’est lors du Carnaval de Venise que les premières informations relatives aux contaminations ont été publiées. Aux costumes et masques Vénitiens, se mêlaient les masques chirurgicaux. Deux semaines après ce Carnaval, la décision a été prise de placer l’Italie entière en “zona rossa”. Voici un peu plus de 6 semaines que nous vivons en confinement. L’exercice de mon volontariat ayant été mis en suspens, j’ai modifié mes habitudes, réinventé mes occupations et appris à accepter le temps laissé par cette période. Depuis une semaine, il est autorisé de sortir pour pratiquer un exercice physique, seul et à proximité de son habitation, abrogeant ainsi le rayon précédent de 200 mètres. Cependant, le port du masque et des gants est systématiquement obligatoire à chaque sortie de son domicile. L’Italie devrait sortir de ce confinement le 3 mai, date à partir de laquelle nous devrons vivre “avec” ce virus et la menace qu’il pèse. Tout en suivant les informations dans mon pays d’adoption, je m’informe et suis informée par mes proches de la situation en France. 

 

Pazienza, "

 

                                           Anaëlle Geffroy

Malo, en Serbie

 

"Déjà 2 mois et demi depuis mon arrivée en Serbie et beaucoup de rencontres ont été faites jusqu'ici. Du moins pendant le premiers mois surtout... Le second ayant été exclusivement passé dans mon appartement.

De mon côté, ça va. Le vert me manque un peu, j'aimerais bien avoir un jardin là... Ne serait ce qu'une terrasse ça serait chouette. Mais sinon, l'ambiance à l'appart est relativement cool.  On cuisine, on fait des jeux, on regarde des films, on fait des petites activité de création manuelles pour les enfants (ah oui, je ne l'ai pas précisé mais je travaille dans une école).

Nous recevons deux fois par semaine nos leçons de serbe. Même si ça se passe relativement bien pour moi, le monde de dehors me manque un peu.  J'ai très hâte de retrouver la vie normale après tout ça."

 

                                                  Malo Cyrille

Les projets d'été 2020 à l'heure de la crise sanitaire !

 

Dans le contexte de crise sanitaire actuel et avec de très grandes incertitudes quant à la réalisation des projets d’été, nous maintenons les inscriptions ouvertes mais garantissons de n’encaisser aucun chèque avant les rencontres et de vous rembourser intégralement en cas d’annulation des projets de notre fait. 

 

Projets d'été 2020
1 allée Mgr Jean-René Calloc'h BP142 29000 Quimper
02 98 53 06 86

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