Les Giffois aiment avoir peur

Une sélection de polars proposés par les amis de Liragif

Suite à un défi "polars" sur la page Facebook de Liragif, voici les romans qui ont été proposés. Merci à Arthur, Alexis, Brigitte, Sophie, Martine D. ,Martine P., Anne, Laure, Paco Bly, Napo de Gif, Anne-Marie, Marie-Hélène (j'espère que je n'ai oublié personne!).Bonne lecture à tous et prenez soin de vous. A très bientôt à la librairie.

Gwen

Traduit de l'anglais par Jean-Marc Mendel

C'est par le plus grand des hasards qu'Hercule Poirot se trouve à bord de l'Orient-Express, ce train de luxe qui traverse l'Europe. Alors qu'il est bloqué par la neige au cour de la Yougoslavie, on découvre, dans l'une des voitures, le corps d'un Américain sauvagement assassiné à coups de couteau. Le meurtrier se cache forcément parmi les voyageurs. Mais qui de la princesse russe, de l'Américaine fantasque, de ce couple de Hongrois distingués, de ce colonel de retour des Indes ou même du propre secrétaire de la victime a bien pu commettre pareil crime ? L'enquête commence, elle sera l'une des plus difficiles et des plus délicates pour notre célèbre détective belge.

 

 

 

 

 

«- Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence. - Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle. - Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue? - Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés. - Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l'araignée recluse?»

D'étranges signes tracés à la peinture noire sur des portes dans tout Paris. À première vue, on pourrait croire à l'œuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique. De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces. Certains billets sont en latin, d'autres semblent copiés sur des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Et tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
 

Traduction Jean René Dastugue

Chargé de l'enquête sur un assassinat commis à Édimbourg, Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis, en Écosse, quand un second cadavre apparemment exécuté selon le même modus operandi y est découvert. Persuadé que les deux affaires ne sont pas liées, Fin doit composer avec un décor et des gens qu'il a quittés dix-huit ans auparavant... Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May compose un roman palpitant parsemé de fausses pistes, de scènes glaçantes et de personnages aussi frustes que menaçants

Traduit de l'espagnol par Danielle SCHRAMM

 

Juanito Pérez Pérez, bientôt quadragénaire, timide et divorcé, est cadre supérieur dans une multinationale. Mais il est aussi Numéro Trois, un redoutable tueur à gages qui ne s’est jamais posé de questions sur son métier. Jusqu’à ce jour. Au cours des premières vacances qu’il passe seul avec ses enfants, il devra remplir un contrat de dernière minute : surveiller une future victime dans un camping de nudistes sur la côte sud de l’Espagne. Là, Juanito/Numéro Trois va découvrir que rien n’est ce que l’on croit. Nu face à la vie et nu face à la mort, il rencontrera son ex-femme et son nouvel amoureux, un ami d’enfance à qui il a volé un oeil et une jambe, un policier atypique qui a plusieurs fois croisé sa route, un rival au sein de sa propre Entreprise qui est peut-être là pour l’exécuter ainsi que sa famille, et une mystérieuse jeune fille qui va le pousser à affronter les dangers de l’amour. Entre l’urgence de sauver les siens et le besoin de comprendre, le protagoniste sent que l’heure est arrivée de choisir qui il veut être, s’il survit. Et que, comme disait toujours son vieux maître, “il est impossible de nager sans se mouiller”.

À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...

Le 18 septembre 1942, Thomas fête ses onze ans. Caché dans le sud de la France, protégé par des gardes du corps, pourchassé par les nazis, il n'est pas un petit garçon comme les autres. Pour la Gestapo, il vaut 724 millions de marks. Une somme qui justifie qu'on lance à ses trousses une horde de chasseurs. À leur tête, le plus surprenant des policiers, Gregor Laëmmle, un professeur de philosophie revenu de tout.
La traque infernale est commencée. Contre l'étrange Gregor Laëmmle, Thomas, avec son cour d'enfant et son cerveau de génie, va jouer sa vie comme une extraordinaire partie d'échecs. Un seul témoin à l'affrontement de ces deux formidables intelligences : un Américain bien tranquille qui est peut-être le père de Thomas. Peut-être.

John Rebus parcourait la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais, trop occupés à mitrailler les temples dorés du passé. Edimbourg était une ville d’apparences ; le crime n’y était pas moins présent, tout juste plus difficile à repérer. Edimbourg était schizophrène, la ville de Jekyll et Hyde, bien entendu, mais aussi celle de Deacon Brodie, des manteaux de fourrure sans petite culotte, comme on disait à Glasgow. Mais c’était aussi une petite ville. Un avantage pour Rebus.
Il traqua sa proie dans les bars à voyous, dans les lotissements où le chômage et l’héroïne tenaient lieu de blason, parce qu’il savait que quelqu’un d’aguerri saurait survivre dans cet anonymat. Jetant un coup d’œil à la ronde, il vit qu’il avait atterri au cœur du désespoir

Traduit de l'islandais par Eric Boury

Un nouveau cadavre est retrouvé à Reyk-javik. L'inspecteur Erlendur est de mauvaise humeur : encore un de ces meurtres typiquement islandais, un «truc bête et méchant» qui fait perdre son temps à la police... Des photos pornographiques retrouvées chez la victime révèlent une affaire vieille de quarante ans. Et le conduisent tout droit à la «cité des Jarres», une abominable collection de bocaux renfermant des organes...

Traduction Isabelle Maillet

Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island se dresse un groupe de bâtiments à l'allure de forteresse. C'est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d'Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Tous souffrent de graves troubles mentaux et ont commis des meurtres particulièrement horribles. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Un shocker, c'est ainsi que Dennis Lehane définit son roman. Mystère, suspense, angoisse, tous ces ingrédients savamment dosés plongent le lecteur dans un état de fièvre qui culmine aux toutes dernières pages, porteuses d'un extraordinaire rebondissement.

L’hiver est froid et dur en Laponie. À Kautokeino, un grand village sami au milieu de la toundra, au centre culturel, on se prépare à montrer un tambour de chaman que vient de donner un scientifique français, compagnon de Paul-Emile Victor. C’est un événement dans le village. Dans la nuit le tambour est volé. On soupçonne les fondamentalistes protestants laestadiens : ils ont dans le passé détruit de nombreux tambours pour combattre le paganisme. Puis on pense que ce sont les indépendantistes sami qui ont fait le coup pour faire parler d’eux.

La mort d’un éleveur de rennes n’arrange rien à l’affaire. Deux enquêteurs de la police des rennes, Klemet Nango le Lapon et son équipière Nina Nansen, fraîche émoulue de l’école de police, sont persuadés que les deux affaires sont liées. Mais à Kautokeino on n’aime pas remuer les vieilles histoires et ils sont renvoyés à leurs courses sur leurs scooters des neiges à travers l’immensité glacée de la Laponie, et à la pacification des éternelles querelles entre éleveurs de rennes dont les troupeaux se mélangent. Au cours de l’enquête sur le meurtre Nina est fascinée par la beauté sauvage d’Aslak, qui vit comme ses ancêtres et connaît parfaitement ce monde sauvage et blanc.

Que s’est-il passé en 1939 au cours de l’expédition de P-E. Victor, pourquoi, avant de disparaître, l’un des guides leur a-t-il donné ce tambour, de quel message était-il porteur ? Que racontent les joïks, ces chants traditionnels que chante le sympathique vieil oncle de Klemet pour sa jeune fiancée chinoise ? Que dissimule la tendre Berit malmenée depuis cinquante ans par le pasteur et ses employeurs ? Que vient faire en ville ce Français qui aime trop les très jeunes filles et a l’air de bien connaître la géologie du coin ?
Dans une atmosphère à la Fargo, au milieu d’un paysage incroyable, des personnages attachants et forts nous plongent aux limites de l’hypermodernité et de la tradition d’un peuple luttant pour sa survie culturelle. Un thriller magnifique et prenant, écrit par un auteur au style direct et vigoureux, qui connaît bien la région dont il parle.

Tout en haut du plateau, le vent pouvait rendre fou.

On avait choisi d’y construire un asile. L’Orme : une grande bâtisse lugubre battue par les vents et la neige. Même les bombardements de 44 n’avaient pas pu en venir à bout. À croire qu’il échappait à toute influence humaine.

Des morts étranges et violentes, il y en avait toujours eu et il y en aurait encore, là-haut. Et si on avait écouté les fous enfermés derrière les murs délabrés, on y aurait peut-être vu l’œuvre d’un monstre. Mais les fous, ça ne s’écoute pas, ça se traite.

Pourtant, l’arrivée de Lucie Klein, jeune étudiante disciple du professeur Lacan, pourrait bien délier les langues. Dans les couloirs sombres de l’hôpital, on murmure déjà que si la Parisienne plonge dans l’enfer de L’Orme, c’est parce que s’y trouve un cas unique au monde.

Un cas qui, mystérieusement, serait la dernière chance d’élucider le plus horrible des meurtres jamais commis à Paris.

 

Traduit de l’anglais (Canada) par Michel Saint germain

Au matin de Thanksgiving, on découvre dans le paisible petit village québecois de Three Pines le cadavre d'une vieille dame aimée de tous. L'inspecteur-chef Armand Gamache, de la Sûreté du Québec, est chargé de l'enquête. Qui pourrait souhaiter la mort d'une vieille dame aussi gentille ? Le mystère s'épaissit à mesure que l'on met au jour des oeuvres d'art que la victime a longtemps gardées secrètes. Rustiques, primitives et troublantes, ces peintures touchent différemment tous ceux qui les voient... Le premier volet d'une série qui a reçu les récompenses les plus prestigieuses.

 

Et de manière générale: 

la série d'enquêtes de l'inspecteur Gamache. Les romans sont édités chez acte sud noir :nature morte, sous la glace etc.. Toutes les intrigues ont lieu dans un petit village, three pines, au Canada. Un vrai régal

 

Forts de leurs études brillantes, de leur famille convenable et convenue, de leur beauté radieuse et de leur maîtrise du surf, Thadée et Zachée ont cru que l'été serait sans fin. Que la vie se passerait à chevaucher les vagues, entre jaillissements d'embruns et poudroiements de lumière. Mais un grave accident va priver Thadée de l'existence heureuse à laquelle il semblait voué, et tout faire basculer. Alternant les points de vue, Rebecca Lighieri restitue avec une grande vraisemblance l'atmosphère du surf dans un thriller intense et terrifiant. Elle s'acharne avec une joyeuse cruauté à démonter les mensonges, les conventions sociales et les simagrées qui se jouent au coeur de cette tragédie familiale.

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