Chers amis,
Quarante jours séparent cette nouvelle lettre de la précédente.
Au-delà de toute signification spirituelle ou religieuse, cette quarantaine s’est présentée à moi, et la dernière lettre la laissait présager sans détour.
Toujours, par habitude intellectuelle désormais, et pour filer la métaphore, c’est à l’abolie fontaine vaine, que j’ai cru pouvoir étancher ma soif.
Il semble qu’il faut encore m’y abreuver afin de parfaire une des pensées qui m’occupe et me préoccupe.
Vacuité, inanité, vanité, voici le triumvirat de mon esprit.
Plutôt que d’y renoncer, de refuser, réfuter, c’est toujours un peu plus profondément que je m’enfonce dans l’étude de ce sentiment, voire de cet état.
C’est avec force conscience que je poursuis ma quête, pénible, mais si douce à mon âme.
Je chauffe mon coeur à la lumière qui emplit ma vie, grâce à la fêlure de ma vision du monde.
En guise d’indices à l’énigme que je crois être devenue, tant je peine à la résoudre, veuillez suivre ces quelques liens :