La Newsletter du Festival VO-VF 4ème edition au Val Fleury Gif sur Yvette |
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Au cas où vous ne seriez pas au courant, la quatrième édition du festival Vo-Vf, le festival qui donne la parole aux traducteurs, aura lieu à Gif sur Yvette du 30 Septembre au 2 Octobre 2016. Dans cette newsletter, je vous dresserai une liste,loin d'être exhaustive, des livres qui seront à l'honneur pendant le festival. Pour toutes les informations concernant les rencontres et les conférences, rendez-vous sur le site du festival vo-vf Si vous voulez soutenir le festival, vous pouvez sur helloasso Vous pouvez aussi devenir bénévole le temps d'un week-end. Quelques heures ou plus... Vous verrez, c'est super sympa et c'est l'occasion de faire des belles rencontres. Si cela vous intéresse, vous envoyez un mail à festivalvovf@gmail.com Nous sommes également à l'affut de toute bonne âme qui souhaiterait concocter une entrée ou un dessert pour le buffet du vendredi soir et/ou du samedi soir. Des repas "fait maison" c'est quand même plus convivial qu'un traiteur! Si vous désirez donc nous faire profiter de vos talents culinaires, vous pouvez vous inscrire en remplissant le formulaire D'avance, un grand merci à tous! Nous espérons que vous serez nombreux ce week-end! Et maintenant, place aux livres. Gwen .. |
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Inauguration Maylis de Kerangal nous fait l'honneur d'inaugurer ce festival, en présence de sa traductrice Jessica Moore De battre mon Cœur...Réparer les vivants ne parle pas d'une transplantation cardiaque. Le sujet DU livre de la rentrée littéraire de janvier, c'est la langue et son pouvoir de - effectivement - nous réparer. On est emporté par la houle de ces phrases, par la jubilation du vocabulaire autant que par l’incarnation des personnages de cette histoire brûlante de mort et de vie. Ce roman est une chanson de geste qui célèbre l’œuvre humaine et l’héroïsme modeste, un texte magnifique dont la prose chamanique accélère le pouls et le cœur pour nous faire sentir plus vivants encore. Réparer les vivants, c’est le titre de ce livre aux éditions Verticales, est-ce aussi l’ambition de son auteure magicienne ? Pierre |
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Scandinavie Karl Ove Knausgaard, La mort d’un père, Un homme amoureux, Jeune homme, Gallimard, trad. Marie Pierre Fiquet (Scandinavie) Jon Kalman Stefansson, Entre ciel et terre, La tristesse des anges, Le coeur de l’homme, Gallimard, trad. Eric Boury(Scandinavie) Jonas Gardell, N’essuie jamais de larmes sans gants, Gaïa, trad. Jean-Baptiste Coursaud Un homme amoureux Un homme amoureux est unique en son genre. Pièce d’une trilogie autobiographique, il décrit en détails le quotidien d’homme amoureux et de jeune père de Knausgaard. Ce livre est surprenant car on se demande souvent s’il n’écrit pas à l’avance ce qu’il va vivre. Ses sentiments, ses pensées diverses et variées, ses doutes sont immédiatement immortalisés sur une feuille. C’est sincère, brutal. On a parfois l’impression d’être voyeur, de s’immiscer de manière intrusive dans la vie de cette jeune famille. Perturbant mais extrêmement intéressant ! |
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Sciences et traduction Les oeuvres choisies d'Einstein par Françoise Balibar |
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DEUX ANS HUIT MOIS ET VINGT HUIT NUITS - Salman Rushdie - ed Actes SudQuand il advient – tous les quelques siècles – que se brisent les sceaux cosmiques, le monde des jinns et celui des hommes entrent momentanément en contact. Sous apparence humaine, les jinns excursionnent alors sur notre planète, fascinés par nos désirables extravagances et lassés de leurs sempiternels accouplements sans plaisir.Venue une première fois sur terre au xiie siècle, Dunia, princesse jinnia de la Foudre, s’est éprise d’Ibn Rushd (alias Averroès), auquel elle a donné une innombrable descendance dotée de l’ADN des jinns. Inspiré par une tradition narrative deux fois millénaire qu’il conjugue avec la modernité esthétique la plus inventive, Salman Rushdie donne ici une fiction aussi époustouflante d’imagination que saisissante de pertinence et d’actualité. |
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AndreI Ivanov - ed Le Tripode Russe (Estonie) Le Voyage de Hanumân raconte l’exil de deux paumés au Danemark, et leur vie quotidienne dans un camp de réfugiés. L’Estonien Johann et l’Indien Hanumân, compagnons d’infortune, survivent comme ils peuvent. Entre les magouilles, les petites et grandes indignités, les humiliations et les mensonges. |
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Emma-Jane Kirby - Ed des Equateurs La cinquantaine, l’opticien de Lampedusa est un homme ordinaire. Il nous ressemble. Il est consciencieux, s’inquiète pour l’avenir de ses deux fils, la survie de son petit commerce. Ce n’est pas un héros. Et son histoire n’est pas un conte de fées mais une tragédie : la découverte d’hommes, de femmes, d’enfants se débattant dans l’eau, les visages happés par les vagues, parce qu’ils fuient leur pays, les |
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Petite parenthèse "hors festival" |
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A ce stade de la nuit Comme Maylis de Kerangal nous fait l'honneur d'inaugurer le festival, on peut citer cette courte nouvelle qu'elle a publiée sur Lampedusa. Elle ne sera pas présentée dans le cadre du festival. C'est juste, une petite parenthèse littéraire dans cette newsletter. Voici un extrait de Télérama à propos de ce texte:"Avec son écriture incisive, documentée, précise comme un bilan définitif, Maylis de Kerangal met en scène le flux des infos radio, la danse des articles de quotidiens et les images intimes qu'ils font surgir en nous, vers lesquelles on s'échappe inexorablement, quel que soit l'intérêt porté à l'actualité qui les réveille." |
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Une très belle saga familiale qu'on découvre grâce au journal tenu par la grand-mère de l'héroîne Maria. C'est aussi une très belle histoire de femmes qui luttent dan un monde masculin machiste. Quatrième de couverture En 1953, quand s’ouvre le roman, Maria vit depuis plus de cinquante ans seule dans la maison de famille délabrée. On la surnomme « la sorcière de Waipu », elle qui très jeune se rebella contre sa mère pour vivre sa passion avec un cantonnier. Mise au ban d’une communauté encore très respectueuse des strictes règles morales édictées par son sourcilleux fondateur – l’autoritaire et charismatique Norman McLeod, avec qui sa grand-mère Isabella quitta l’Écosse en 1817 –, elle a tout le temps de se pencher sur le passé. Après plus de trente-cinq ans de voyage à travers le vaste monde et quelques longues étapes, en Nouvelle-Écosse et dans l’île de Cap-Breton, sur les côtes d’Amérique du Nord, McLeod, que ses disciples appelaient l’ « Homme », décida, en 1854, que leurs tribulations prendraient fin sur cette côte du Nord de la Nouvelle-Zélande où Maria vit le jour bien des années plus tard. L’Homme qui guida là son peuple, convaincu de le conduire sur le droit chemin, reposait depuis vingt ans déjà dans le cimetière près de l’océan. Le journal tenu par sa grand-mère tout au long de sa vie aventureuse, et sur lequel Maria met la main, lui révèle pourtant l’envers du décor : s’y dessine non le portrait d’une diablesse dont elle aurait hérité les penchants pervers et indociles, comme sa propre mère tentait de l’en convaincre, mais celui de l’héroïne indépendante et téméraire que fut Isabella. Il fallait bien du courage en effet pour s’imposer face à un McLeod peu enclin à accepter chez ses ouailles des opinions individuelles, surtout quand celles-ci étaient des femmes. Et l’on comprend, au fil de cette formidable saga, que le Livre des secrets est celui de ces femmes qui, pour exister dans une communauté masculine et rétrograde, n’avaient d’autre choix que d’en contourner les préceptes. |
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