Une résidence de recherche (1)

Que peut bien faire un photographe dans une maison du patrimoine oral?

J’envisage cette résidence comme le moyen d’explorer les potentialités de la photographie à dire le lieu, à transformer le paysage en un discours susceptible de le définir.

Lors de cette première cession je procède à une mise en parallèle du processus d'évocation qui existe dans la toponymie, dans notre manière de nommer les lieux au processus d'évocation propre aux images.

En réalité mon intérêt pour cette résidence ne se limite pas à ce qui se joue dans le médium.

Dès ma première exposition de photographies, j’ai compris que les dispositifs classiques de monstration de la photographie ne sont pas compatibles avec l’idée que je me fais de l’œuvre et de la relation au spectateur.

Ce ne sont pas des images que je souhaite porter à la connaissance du spectateur mais le processus qui les a engendrées.

L’idée de faire partager l’expérience créative avec le public passe par une mise en récit.

Il sera donc également question pour moi de mener une réflexion sur la pertinence d’une « mise en récit » et des moyens d'y parvenir.

Lieux-dits 

Dans un premier temps il a fallu définir un périmètre : Ce sera celui de la commune d'Anost

Ensuite, inventorier et localiser les toponymes existants.

Pour information : la commune d'Anost, c'est 45 hameaux et environ 150 lieux-dits

(Cliquez sur la carte pour agrandir)

Se rendre à chaque lieux pour en tirer une carte d'identité

Ce travail n'est pas terminé, il est en cours, il prendra plusieurs semaines, plusieurs mois...

Cliquez sur la carte pour accéder aux lieux de prises de vue

Le résultat provisoire :

Un autre projet :

"Rencontre du 3ème type"

Dans un tout autre genre...

Lectures du moment

Le fond documentaire sur la toponymie de la MPOB.