Newsletter #40

Chers adhérents, cher lecteurs,

 

Vous êtes de plus en plus nombreux à venir aux visites, et nous vous en remercions. Poursuivez votre lecture pour découvrir la prochaine destination que nous vous proposons !

 

Nous vous rappelons aussi que la bourse Ricciardi Prize visant à la publication d'un article sur le dessin, toutes périodes confondues, est ouverte ! Pour plus d'information et pour postuler, rendez-vous sur leur page.

 

Enfin, nous vous proposons de découvrir un commentaire sur un dessin souvenir de notre visite à l'Ecole des Arts Joailliers. 

 

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Au plaisir de vous revoir, 

 

 

L'équipe Bella Maniera

VISITES BELLA MANIERA

 

Un grand merci à Marie-Laure Cassius-Duranton et Léonard Pouy pour cette visite éclairante de l'exposition Le bijou dessiné ! Vous retrouverez plus bas un commentaire d'un magnifique dessin de René Lalique.

 

Le mois de février a été prolifique, et nous avons également eu la chance de découvrir l'exposition Toucher la couleur, au musée municipal de Saint-Germain-en-Laye. 

Nous en remercions la conservatrice Alexandra Zvereva !

VISITE A VENIR

 

Tours, Musée des Beaux-Arts

 

Samedi 2 avril à 11h 

 

Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'Homère à Virgile.

 

 

 

 
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UN DESSIN SOUVENIR DE L'EXPOSITION LE BIJOUX DESSINÉ, À L'ÉCOLE DES ARTS JOAILLIERS DE PARIS

 

« Je ne connaissais pas actuellement de dessinateur en bijou, enfin, en voici un ! », s’exclame Alphonse Fouquet, célèbre joaillier contemporain, lors de la présentation de Lalique à l’Exposition nationale des Arts Industriels, au Louvre en 1884.

 

Rapporté par H. Vever, La bijouterie Française au XIXe siècle, III, 1908, p. 702.

 

La pratique du dessin fait partie intégrante de la formation de joaillier ; à tel point que la première épreuve pour accéder à ce statut était de présenter un croquis dessiné. C’est par ailleurs la dextérité de René Lalique (1860-1945) avec un crayon qui l’amène vers les arts décoratifs ; à douze ans, il est lauréat d’un concours de dessin organisé par le collège Turgot à Vincennes, où il étudie. Suite à quoi, sa mère le place en apprentissage auprès de l’orfèvre Louis Aucoc (1850-1932). Après avoir perfectionné son art à l’École des Arts Décoratifs, puis à Londres, il devient dessinateur en chambre de bijoux qu’il propose aux grandes maisons de joaillerie, comme Cartier ou Bouchardon. C’est seulement à partir de la seconde moitié de 1880 que Lalique conçoit ses bijoux, du dessin à la réalisation finale de l’objet.

 

Le dessin présenté ici, daté d’environ 1900, permet de comprendre l’inventivité et la délicatesse des œuvres de Lalique. On voit, par les annotations faite par l’artiste ainsi que par un membre de son atelier, qu’il s’agit d’un objet de travail, et non pas un gouaché réalisé à partir de l’œuvre achevée afin d’en garder une trace. La préparation du papier, caractéristique des dessins de joaillier, permet de mettre en valeur l’éclat des pierres. Les empâtement de gouache signifient la présence de diamants, entourés de feuilles qui s’épanouissent en courbes entre chaque bouquet de noisettes, qui seront, Lalique l’indique, entièrement en or. Il précise les matériaux utilisés : or, diamant, mais aussi corne et cristal. Son utilisation de matériaux semi-précieux le distingue de ses contemporains, la préciosité de la pièce provenant de sa fantaisie et son inventivité. Le répertoire naturel a été une grande inspiration pour Lalique, comme pour tous les artistes de l’Art Nouveau, refusant les références académiques pour chercher l’inspiration dans le hasard des formes de la flore, et la vigueur de la faune, mais aussi dans l’art japonais, qui arrive à Paris grâce aux marchands de l’époque comme Siegfried Bing (1838-1905), et les Expositions universelles.

 

Une autre feuille d’un diadème « branche de noisetier » est conservée au musée Calouste Gulbenkian, à Lisbonne (inv. 2476). Il représente une version plus dense, les feuilles n’étant plus ajourées, mais séparant avec ce qui sera des pierres de lune des rameaux de noisetiers tout en courbes descendantes. Le diadème réalisé à partir de cette version est également conservé au musée Calouste Gulbenkian, inv. 1196.

 

Au XIXe siècle, les grandes Expositions universelles créent une émulation qui mène à l’avènement du joaillier qui n’est plus seulement artisan, mais artiste. René Lalique s’inscrit pleinement dans cet élan, comme le prouve l'exposition.

 

 

******

 

Pour en savoir plus :

 

Maria Teresa Gomes Ferreira (dir.), Lalique, bijoux, Lisbonne, 1999. 

 

 

SELECTION D'EXPOSITIONS EN COURS

 

Toucher la couleur. Les pastels du musée Ducastel-Vera

Saint-Germain-en-Laye, Musée Ducastel-Vera

Jusqu'au 3/04/2022

 

La galerie d’Énée d’Antoine Coypel au Palais-Royal

Tours, Musée des Beaux-Arts

Jusqu’au 18/04/2022

 

Le Baroque à Rome

Paris, Ecole Nationale des Beaux-Arts - Cabinet des dessins Jean Bonna

Jusqu’au 24/04/2022

 

Dessins orientalistes du Musée Condé

Chantilly, Musée Condé

Jusqu'au 29/05/2022

 

Giorgio Vasari : Le livre des dessins. Destinées d 'une collection mythique

Paris, Musée du Louvre

31/03/2022-18/07/2022

 

 

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