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4.09/5 (sur 37 notes)

Nationalité : Bangladesh
Né(e) : 1896
Mort(e) : 1982
Biographie :

Nirmalâ Sundarî Dévî naquit dans un petit village du Bangladesh en avril 1896. Sa famille était de caste brahmanique et, selon la tradition, on l'éleva dans la perspective du mariage. Ce qui fut fait dès l'âge de sa puberté. Ma Anandamayî était cependant déjà tentée par l'ascèse et elle eut la chance que son mari acceptât son voeu de chasteté.

De nombreuses expériences mystiques marquèrent dès lors son existence et Ma Anandamayî assura au début des années vingt qu'elle s'était donné l'initiation lui permettant de prétendre au titre et au rôle de « maître spirituel », ajoutant que son nom religieux était ânanda-moyî (« faite de béatitude »). Son mari la soutint, alors qu’une telle situation est en Inde, tout à fait insolite (il n’y a pas de féminin au mot gourou). On prit donc l’habitude de lui décerner le titre de mère (Mâ) en signe de révérence.

De nombreux disciples se pressaient autour de Ma Anandamayî : hindous, bien sûr, mais aussi musulmans et chrétiens d'Europe et d'Amérique. Sans cesse en déplacement dans la basse vallée du Gange (de Bénarès à Dacca), elle laisse se fonder en divers endroits des âshrams qu'elle visite à l'occasion. Cette façon d'agir est, elle aussi, inhabituelle, de même que l'est sa façon d'enseigner : informelle, spontanée et dispensée le plus souvent à la façon d'un jeu, à grand renfort de rires et d'anecdotes humoristiques. Il est vrai aussi que, de façon inattendue, elle peut s'engager dans des pratiques ascétiques très dures : jeûnes prolongés, vœu de silence, etc.

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Source : http://www.onelittleangel.com/
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Sri Anandamayi Ma Hari, ses mots (1896-1982)


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Tant que le langage vous est nécessaire pour communiquer avec autrui, employez-le, mais très parcimonieusement. Écoutez ce que les gens vous disent et ne répondez que lorsque c'est nécessaire, par quelques mots, à dose homéopathique. Vous savez bien que là où les médicaments allopathiques, à fortes doses, restent sans effet, quelques gouttes minuscules produisent parfois des effets miraculeux! Les gens ne parlent que pour faire étalage de leur supériorité, de leur érudition et de leur habileté dans la discussion. Mais l'action est plus puissante que les mots. La valeur d'un homme ne se mesure pas au volume ou à la force des arguments qu'il peut présenter. Argumentez en vous-même, dans l'introspection, et maîtrisez vos passions; alors vous constaterez bientôt que l'envie de parler a presque disparu.
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L’origine de nos souffrances, c’est que nous nous agrippons à un aspect que nous croyons réel. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la joie vraie n’existe que dans la vie spirituelle. Le seul moyen d’en faire l’expérience est de connaître et de comprendre ce qu’est réellement l’univers. Nous devons orienter notre esprit pour voir que le monde entier est divin.
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Ma-Ananda Moyi
Ce n'est pas dans le monde extérieur que vous trouverez la paix.
Creusez au fond de vous-même et vous trouverez la perle inestimable."
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Le moment viendra – et il viendra forcément – où l’on perçoit en fait cette forme universelle de l’Un qui imprègne tout. C’est ce que vous avez entendu dans l’exposé du Bhâgavata-Purâna où il est parlé du corps universel du Seigneur, un corps qui comprend tout, les arbres, les fleurs, les feuilles, les collines, les montagnes, les rivières, les océans, etc. Ses formes et déguisements innombrables varient à l’infini. « Celui qui revêt de multiples aspects, qui crée et détruit sans cesse, c’est Lui l’Unique que j’adore. » Dans la mesure où vous parviendrez à une reconnaissance toujours plus pleine et plus large de la Vérité, vous découvrirez l’unité entre vous et chacune de ces formes innombrables. Cette immensité comprend différentes formes, différents modes manifestés de différentes manières, sans fin, sans nombre – et pourtant, il y a fin et nombre. Quand le sâdhak entre dans cet état, il prend conscience de la transformation perpétuelle de toutes les formes, de tous les genres. Il éveille en soi la compréhension vraie, c’est-à-dire il découvre que le Soi suprême Se manifeste en tant que pouvoir de compréhension. Lorsque le cours des pensées d’un être se détourne des choses du monde, se retourne et s’oriente vers l’intérieur, l’Un se révèle Lui-même sous la forme du « talent caché ». Regardez le monde sans cesse changeant ; ce qui existe l’espace d’un instant n’existe plus l’instant qui suit, l’être pénètre continuellement dans le non-être – alors qui est ce non-être ? Même le non-être existe.

Il faut ajouter à ce sujet que si quelqu’un veut trouver la Vérité, il doit la voir dans chaque chose là où elle est, et non pas la chercher dans une chose de préférence à une autre. C’est un Royaume sans fin où même ce qui est perçu comme non-existence est également une expression de l’Un. En chinmayi, le monde spirituel pur, toutes formes, quelles qu’elles soient, sont toujours éternelles. Simultanément donc, et au même lieu, il y a non-existence aussi bien qu’existence, et également il n’y a ni existence ni non-existence – et si vous voulez l’on peut aller encore beaucoup plus loin !

De même que la glace n’est rien d’autre que de l’eau, ainsi le Bien-aimé est sans forme, sans qualité, et la question de manifestation ne se pose pas. Lorsqu’on l’a compris, on a réalisé son propre Soi, car si je trouve le Bien-aimé je me trouve moi-même, je découvre que Dieu est mon propre Soi identique à moi-même, mon Soi le plus intime, le Soi de mon Soi. Ainsi, selon les exigences du temps et des circonstances, différentes possibilités peuvent se faire jour ; par exemple, la révélation de mantras et même des Védas entiers par les anciens rishis qui voyaient les mantras. Tout cela s’effectuera selon le karma individuel et la disposition intérieure de l’adorateur.
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Dans la vie matérielle, nous nous sentons impuissants si nous n'avons pas une certaine liberté de mouvement. C'est tout aussi vrai sur le plan spirituel : si la pensée n'y dispose pas d'un vaste champ, les efforts que fait l'adorateur ne jouent que dans d'étroites ornières et sont voués à l'échec. Sur la voie spirituelle que vous avez choisie, attachez-vous de toute votre énergie à épurer votre pensée et à élargir votre horizon. Au fur et à mesure que votre pouvoir de concentration visera plus exclusivement votre but, tout ce qui est nécessaire à votre progrès vous viendra peu à peu.
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Ananda, la joie est l’impulsion centrale de la nature humaine. L’agitation, l'inconstance, le doute n’en sont que des aspects passagers. L’âme cherche la joie partout, comme une enfant.
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Ce que l'on pense, on le devient.
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En fait il n'existe jamais rien d'autre que l'Instant unique. De même qu'un seul arbre contient d'innombrables arbres, d'innombrables feuilles, une quantité infinie de mouvements et d'états statiques, de même un instant contient un nombre infini d'instants et en tous se trouve l'Instant unique. Et cet instant suprême réunit mouvement et repos.
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Quelle que soit l’image qui surgisse à votre esprit, contemplez-la ; observez sous quelle forme Dieu veut Se présenter à vous. La même forme ne convient pas à tout le monde. Pour certains, Râma sera plus utile, pour certains, Shiva, pour d’autres Pârvatî et pour d’autres encore le Sans-forme. Sans aucun doute, Il est sans forme ; mais en même temps, soyez attentif à la forme particulière sous laquelle Il vous apparaît afin de vous montrer la voie. En conséquence, quelle que soit celle de Ses formes qui apparaît à votre esprit, vous devez la contempler dans le moindre détail.
(...)
Cet univers, direz-vous, n’est que l’unique Soi. En tant que Soi, chaque forme est Lui dans Sa propre forme ; c’est-à-dire le Soi, l’Éternel révélé sous forme visible. Qu’est-ce que cela implique ? La non-action (akriyâ). Dans quel sens ? Seule l’action consacrée à Dieu est une action vraie. Tout le reste est inutile et par conséquent n’est pas action du tout. Cela, c’est votre idée du point de vue du monde. Mais ici cette sorte d’action n’existe pas. Qu’est-ce donc qui existe ici ? L’action du Soi. Lui-même en tant qu’action ; Lui-même en tant que forme, et pour cette raison on le nomme sâkâra (avec forme) ; Lui-même en tant que qualité (guna), et pour cette raison on le nomme saguna (avec qualité). Là où le Seigneur (Ishvara) se manifeste, quoi que ce soit qui appartienne à Sa divine splendeur se manifeste. C’est Lui-même qui apparaît dans l’action tout en restant le non-agissant. Lui – en tant que tel – est l’Essence de la Vérité absolue. Non-action (akriyâ), et pourtant forme ! Une forme signifie prise d’un corps (mûrti). Où il n’y a ni action ni acteur, quelle action peut-il accomplir, et qui doit être l’auteur de l’action, et où ? Il n’est pas révélé dans ce que vous considérez comme le fait d’être lié par l’action. Il est Lui-même l’action (krîyâ). Lui, l’Éternel qui ne peut jamais être détruit. Détruit (nashta) signifie « qui n’est pas le Bien-aimé » (na-ishta), celui qui ne peut jamais ne pas être désiré (anîshta) : car Il est la seule et unique chose désirée par toute la création, le Bien-aimé.

Maintenant vous devriez comprendre que l’Un qui est « sans forme » (nirâkâra), sans qualités (nirguna) est aussi avec forme et avec qualités. Entre l’eau et la glace, pouvez-vous dire ce qui, dans leur essence, les différencie ? Pouvez-vous le dire ? Donc Lui seul est, et rien que LUI. Celui qui est pure Conscience et pure Intelligence a beaucoup de formes et de contours, et en même temps Il est sans forme.
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Il existe des exemples de réalisation du Soi survenue par la grâce de Dieu, alors que d'autres fois on s'aperçoit qu'Il éveille en certains une soif insatiable de Vérité. Dans le premier cas, la réalisation vient spontanément, dans le second, l'on n'y parvient qu'après de nombreuses épreuves. Mais tout ceci n'est que l'oeuvre de Sa miséricorde.
L'homme croit être l'auteur de ses actions, alors qu'en réalité tout est dirigé par "Cela", le lien est "Cela" et "Cela" est la source d'énergie.
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