Edito Bonjour à toutes et à tous, Les étudiant.e.s du master MCFA vous donnent des nouvelles de leur exposition ! |
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Une des étapes centrales de l’élaboration de notre exposition fut la consultation des archives de Jean-Louis de Rambures à l’IMEC à Caen (photo). Cette première étape nous a permis d’engager une phase de réflexion sur le choix des documents à exposer : quels documents souhaitons-nous mettre en lumière et pour quelles raisons ? De quelle manière les exposer ? Comment les agencer entre eux ? Toutes ces questions nous ont amené.e.s à nous demander ce que nous voulions transmettre à travers cette exposition. |
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Ce processus de maturation s’accompagne actuellement de démarches juridiques plus ou moins complexes qui nous permettront de voir notre projet se concrétiser : il faut pour chaque document retrouver les ayants-droits, prendre contact et obtenir une autorisation de citation ou de reproduction. |
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Écho des coulisses : Plongée dans les archives |
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En février, j’accompagnais Mme Neelsen, responsable de notre Master, près de Caen pour explorer les archives de Jean-Louis de Rambures, conservées par l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) dans la magnifique abbaye d’Ardenne. Nous nous sommes plongées dans une dizaine de classeurs soigneusement organisés, remplis de documents très variés : correspondance, revues, brouillons, articles parus dans la presse... De cette exploration, nous avons retenu certains documents particulièrement intéressants que nous avons décidé d’exposer, parce qu’ils éclairent le personnage de Rambures, révèlent son rôle clef dans le champ littéraire en France et en Allemagne ou inspirent notre réflexion sur le métier d’écrivain. |
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Cette recherche a enclenché aussi un processus central dans l’élaboration d’une exposition : les demandes de droits. Pour pouvoir exposer des documents, il est nécessaire d’en obtenir l’autorisation auprès des personnes qui en possèdent les droits d’auteur : telle galerie qui expose des collages d’Herta Müller, un grand cabinet d’avocats à Hambourg, les archives municipales de Cologne, le frère de Thomas Bernhard, le fils d’Heinrich Böll, .... Hier, j’ai même traversé Paris pour déposer un courrier dans la boîte aux lettres de la famille d’un auteur. Un processus parfois complexe mais particulièrement intéressant et professionnalisant ! Lucie |
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Et vous, comment écrivez-vous ? From Seoul to Paris Cette semaine, Elodie, étudiante en troisième année de licence au sein du département d’études germaniques de la Sorbonne Nouvelle, nous fait voyager au cœur d’une autre langue et d’une autre culture, en cette période où les frontières restent fermées. La promotion d’Elodie et la nôtre ont eu l’occasion d’assister ensemble à des rencontres professionnelles durant les mois de février et mars. Une bonne opportunité pour tisser des liens entre les différentes formations. 안녕하세요. Bien que ce mot prenne tout son sens dans un certain contexte, il nous paraît pour l’instant indéchiffrable. Bonjour. C’est déjà plus facile à lire. Pourtant, il s’agit bien de la même salutation. Quand j’ai découvert la Corée du Sud et commencé à apprendre son alphabet, j’étais loin de me douter qu’écrire dans cette langue serait en réalité assez facile. De loin, le coréen est la langue asiatique la plus facile à dessiner. Chaque consonne (ᆫ,ㅁ,ㅂ,ᆺ,ㄹ), chaque voyelle (ㅏ,ㅗ,ㅜ,ㅓ,ㅣ) s’agence parfaitement entre elles. 비 (la pluie), 밥 (le riz / la nourriture), 사랑 (l’amour) sont autant de mots qui suivent une géométrie bien structurée, une succession basique de traits et de ronds. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le Hangeul (한글) - cet alphabet révolutionnaire de 24 lettres - a rapidement gagné en popularité. J’ai vite compris pourquoi. En moins de deux semaines, je connaissais déjà les signes ! Il ne restait plus qu’à habituer mon cerveau à passer d’un système à un autre. La main, elle, n’avait plus qu’à suivre sur le papier. Quant à l’écriture digitale, là encore, il faut s’habituer à travailler sur un autre clavier. Généralement, je change la langue de mon ordinateur et enclenche la visualisation de clavier, afin de pouvoir voir en direct quelle lettre correspond à quelle touche. Assez difficile au départ, mais on gagne en pratiquant. Enfin, je dirais que le coréen est pour moi une écriture fascinante, relaxante et qui n’appartient qu’à moi : 나의 비밀정원. Élodie Trinqué (Paris) |
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Vous aussi, contribuez à notre projet en répondant au formulaire “Comment écrivez-vous” en cliquant ici. Partagez nous votre propre expérience de l’écriture. Votre texte sera peut-être retenu pour figurer dans notre exposition, auprès de ceux de grands auteurs de la deuxième moitiée du vingtième siècle ! |
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L’équipe projet du MCFA Ahmed, Morgan, Alice, Lucie, Hannah, Dana, Paola et Emma-Claire |
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Nos partenaires: Université Sorbonne Nouvelle, Institut Mémoire Édition Contemporaine, Institut Universitaire de France |
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