Gazette surprise de fin d'année |
|
|
Chers Lecteurs, Chères Lectrices, Je sais, je sais, je vous avais dit que c’était fini et que je ne reviendrai plus. Je comptais le faire, c’était sincère ! Depuis les vacances de la Toussaint, je peux travailler mes cours le dimanche, cela ne veut pas dire que je le fais, mais je peux. Je prends aussi le temps de me reposer, je trouve le temps d’aller au cinéma 2 à 3 fois par semaines… Je n’ai plus cette contrainte dominicale qui perturbait mon rythme de travail. Mais voilà, afin que je trouve des paquets sous le sapin de Noël à mon nom, mon père m’a forcé à vous écrire une dernière fois en cette fin d’année. C’est atroce, je sais, mais c’est pour la bonne cause. Il a un message à vous transmettre, à vous, auditeurs de la première heure qui ne vous informez pas sur les réseaux sociaux. Pour bien commencer cette nouvelle année, mon père et Acast font une étude pseudo-sociologique de vos profils et tentent de comprendre vos attentes, histoire que le vieux père ne soit pas à côté de la plaque une année de plus, si jamais c’est le cas. Vous pouvez cliquer sur ce lien ( mon père vous remercie d'avance ) pour répondre à quelques question ://forms.gle/VMUwdrdzQw4myZHDA et reprendre votre lecture ensuite. Et oui, je ne pouvais décemment pas vous déranger pendant vos vacances avec comme simple cadeau un lien impersonnel. Ces derniers mois étaient si intenses au niveau des cours que je n’ai pas pris le temps de répondre à tous les gentils mots que j’avais reçus en vous quittant. Maintenant que je reviens à cause de mon père, je peux bien prendre la parole en mon nom. Laissez-moi vous dire brièvement - encore que maintenant, je peux faire péter les compteurs, puisque je repars aussi vite que je suis arrivé - ce qu’il s’est passé dans ma vie depuis Novembre. Et bien beaucoup de choses, je pourrais vous scanner les pages de mon journal pour que puissiez défiler dans mes journées, mais faisons une sélection et je vais vous dire ce qu’il s’est passé, au-delà des faits, dans ma tête. J’ai profité d’être à Montréal pour photographier la ville et mes amis et je profite de cette gazette pour vous partager mes photos préférées, tant qu’à faire. J’ai aussi visité sa radio et tenté de comprendre sa différence avec la nôtre, France Inter, pour laquelle j’ai d’ailleurs réalisé un reportage ! Certains l’ont notifié, laissez-moi quelques années et j'investis l’antenne. J’ai d’ailleurs profité de mes dimanches de libre pour écrire à sa directrice, Adèle Van Reeth en lui expliquant à quel point il m’importait de faire vibrer la radio dans le cœur des jeunes. J’ai en fait passé un temps fou à ne pas travailler, à avoir des idées pour France Inter, ou pour ma vie et à jouer avec. Parmi ces quelques idées, il y a un concours d’éloquence organisé par Dauphine auquel j’ai participé. En écrivant mon discours, je me suis dit que je vous en aurais parlé si j’avais continué la gazette alors parlons-en maintenant.
Le sujet était : « On ne se bat pas dans l’espoir du succès, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile », après une rapide réflexion, je suis parti sur une réponse négative. C’est Cyrano qui prononce cette réplique dans l’œuvre d’Edmond Rostand, et quand bien même j’adore ce personnage, son histoire, sa timidité, ses valeurs, son panache et sa probable homosexualité, thèse que je ne ponds pas mais qui a été développé entre autre par Jérôme Savary, metteur en scène pour lequel mon père a joué dans sa jeunesse. Je le trouve tout de suite plus touchant ce Cyrano, qui écrit des lettres d’amour à Roxane pour aider Christian à la conquérir, mais aussi peut-être un peu pour conquérir Christian, pour lui dire sans lui dire comment il l’aime. J’ai beaucoup fait ça aussi pour des « copains » donc je peux le comprendre ce Cyrano là. Mais je maintiens que c’est un peu peureux qui n’a pas osé assumer son désir, que ce soit avec Roxane ou Christian. On ne se bat que dans l’espoir du succès et c’est justement parce que l’on y croit que c’est beau et non pas parce que c'est inutile. Je vous partagerai bien mon discours d’éloquence, mais un discours, cela se dit, cela ne se lit pas, et comme je l’ai revu hier au cas où je serais sélectionné pour la finale, je vais en profiter pour le tester avec vous. Cliquez sur ce joli bouton pour l’écouter, et je suis preneur de tout retour pour le peaufiner et qui sait, peut-être gagner. Si jamais vous lâchez le fil, que vous détestez, que je dis des mensonges, je serais reconnaissant que vous me le disiez. |
|
|
J’ai aussi écrit et lu. Je lis en ce moment même 100 ans de solitude de Gaël Garcia Marquez que j’avais acheté cet été mais n’avais pas pris le temps d'ouvrir. Cela m’avait manqué de lire pour moi, et non pas pour répondre à un sujet de dissertation ou alimenter une réflexion imposée. Cela faisait 3 mois que cela n’avait pas été le cas et je suis content de reprendre avec un prix Nobel. Cela raconte la vie d’une famille au cours d’un centenaire et leurs tares qui se transmettent génération après génération. Du Zola qui se déroule en Colombie, sans les descriptions à n’en plus finir et avec tellement d’humour. Bien que mon prof de littérature trouve en Zola « un vrai rigolo », ce n’est pas la première qualité qui me vient en tête en pensant à La bête humaine. Et puis on est bien dans ce petit village qu'est Macombo, il fait chaud, les hommes construisent une civilisation et se rebellent contre le régime conservateur qui s’impose, c’est bien plus agréable que les gares enfumées ou les centres commerciaux de Zola, même si ce n'est pas la rébellion qui manque. J’ai vu des spectacles de théâtre, de cirque, des films : j’ai pleuré. J’ai ri aussi et j’ai sauté de mon siège. J’ai eu envie de parler de tout ce que j’avais vu, mais je n’avais pas le cadre pour le faire. Telle est l’autre quête de ma vie, trouver un moyen de m’exprimer et diffuser cette expression. Entre la photo, la radio, l’écriture, le théâtre, le cinéma, j’ai des medium en tête, mais pas encore le support, le lieu, ni le poste. Et un ami en qui je crois énormément - avec qui je planifie une année de césure après ma licence au Canada et à New York si le vent m’y ouvre des portes - m’a parlé d’une idée de Magazine qu’il avait et dans lequel il voulait que j'écrive. Je ne vous vends pas la mèche puisque rien n’est encore fait, mais cela m’a emballé et j’ai réfléchi à des idées qui ne seraient pas trop chronophages, je vous en donne une : une double page avec les films sortis au cours du mois que j’ai vu et ma critique, et une page avec les films à sortir, que je n’ai donc pas vu, et ma critique. Un peu ce que je pouvais faire avec la balado, j’imaginerai l’histoire avec l’affiche, le synopsis ou la bande-annonce et je partirai en roue libre. Bon, je pense que j’en ai déjà beaucoup dit et j’en oublie forcément un peu sur ce qu’il s’est passé ces derniers mois, mais ce n'est pas grave. J’espère que vous vous apprêtez à passer de bonnes fêtes en famille ou entre amis, parfois, c’est même mieux. Si vous êtes seul, ce qui est fortement possible aussi, j’espère que la lecture de cette gazette vous aura donné de la compagnie et que les fêtes passeront vite. Ici, nous avons de la chance, la famille se réunit encore, et bien que nous n'ayons rien de la grande famille parfaite, nous sommes ensemble et c'est ce qui compte. Je vous écris depuis un lieu qui symbolise ce paradoxe, d'où reviennent en train les héros de l'épisode du jour dont je vous laisse découvrir l'histoire. Un petit village des Hautes-Alpes où vivait il y a bien des années mes arrières grands-parents et qui se transmet depuis, ne manquant pas de créer des liens familiaux grâce à sa magie autant qu’il en détruit sur son passage pendant les héritages. J’avais écrit sur ce lieu en classe de 3ème pour travailler mon écriture, à la manière de Pagnol, avec une professeure de français dévouée qui passait des heures à travailler les textes avec moi. Et dans cette Gazette melting-pot (pot fourre-tout en français, mais c’est moins riche.), j’en profite pour vous l’envoyer. |
|
|
Merci de m’avoir à nouveau lu, peut-être écouté, si vous avez cliqué sur le bouton, et d’avoir répondu au questionnaire pour mon grand Papa, Je vous embrasse, Adieu, Léonard Pauchon |
|
|
Pour suivre Papa sur les réseaux sociaux et voir plus d'images : cliquez ici! | |
|
|
|
|