MEIUN CAROLINE MABY LA LETTRE #5 SEPTEMBRE 24 |
|
|
— SAINT-MALO, BRETAGNE, FR |
|
|
Hello chers toutes et tous, L' équinoxe d'Automne passée (le soleil est entré en Balance), nous nous préparons à la prochaine éclipse solaire (nouvelle lune) du 2 octobre — 20:49' à Saint-Malo ! C'est le moment de nous habituer aux nuits plus longues que les jours, de réapprivoiser l'obscurité, de prêter attention au sommeil et aux messages des rêves. Vous savez que je suis férue d'astrologie : la configuration actuelle favorise fortement notre réceptivité aux messages de l'invisible. Particulièrement sensible à ces récents aspects impliquant Neptune, je vous avais confié avoir écrit cet été, au lieu de peindre. Cela s'est fait malgré moi ; je peux maintenant en dire un peu plus sur le processus assez magique qui a opéré. Cela a commencé par un rejet radical de l'atelier: dès juillet dernier, je ne pouvais pas y entrer plus loin que 2 pas. J’étais comme repoussée par une force irrépressible, c'était physique: "Out!" et je n’ai pas donc touché un pinceau depuis 2 mois. Cet entrainement à "Être" plutôt que "Faire" — difficile balance — a permis nombre d'insights concernant tout l'arrière-plan de ma créativité (relations, rythme, sources d'inspiration, posture...) et m'a invitée à une expérience inédite. |
|
|
Et puis fin août, le même flux d'énergie directif sus-cité m’a enjointe à écrire. Tous les matins, j'ai donc rejoint la table de la salle à manger devenue bureau, chez moi*. Je n'avais aucune idée ni plan; je savais juste que je devais écrire, un bic à la main, pour ensuite retranscrire à l'ordinateur les petits chapitres qui se manifestaient à la suite, sans effort, rapidement. Aucun mot n'a été le fruit d'une pensée. L'opus semblait pré-exister quelque part et j'en ai simplement été la réceptrice. Cela m'a demandé de faire une confiance absolue dans le processus qui, s'il m'était familier en peinture, n'avait jamais été aussi continu et insistant. *un bébé chat se cache sur cette photo |
|
|
Existe aujourd'hui un petit livret structuré que je relis, édite et découvre encore. Le plus souvent, le sens de la page ne m'était révélé qu'après sa dictée; des références, certains mots m'étaient inconnus et je devais chercher leur signification, croyant m'être trompée d'orthographie ou de "compréhension". Je ne sais pas du tout ce que je vais faire de ce texte, son sujet principal étant: "La nature des dispositions du Coeur pour entrer à l'Atelier". Cette parenthèse, au-delà d'être passionnante se révèle être une véritable leçon de Maître d'atelier à son élève. Comprendre cette transmission dans sa toute profondeur semble être la véritable clé pour pouvoir retourner peindre, gribouiller, coller, photographier... J'ai (re)commencé, ces derniers jours. ~ Autrement. |
|
|
WHAT ? Il y a des questions qui me sont posées très fréquemment, aussi j'ai créé une nouvelle page web dédiée pour y répondre: — La fameuse FAQ! — N'hésitez pas à me poser vos propres questions par email ou WhatsApp, de tout ordre soient-elles : créativité, way of life, conditions de vente, élever son Bengal, commande, atelier... |
|
|
Je vous répondrai directement avec grand plaisir. |
|
|
Amis malouins, connaissez-vous LOUZOU ? En breton, "Louzou" signifie à la fois "plante", légume" et "remède". C'est aussi le nom de la créative Académie fondée par deux passionnées du monde végétal. Elles proposent des ateliers et formations autour des plantes et de l'herboristerie et j'ai commencé ce mois-ci un cycle avec elles. FOR MI DA BLE ! Découvrez les sorties que LOUZOU propose sur le terrain (cueillettes et observation). photo © Louzou |
|
|
J'aimerais vous faire découvrir : L'ASSOCIATION FRANCIS HALLÉ qui aspire à faire renaître une forêt primaire en Europe de l'Ouest. En permettant la protection d’un vaste espace de dimension européenne et de grande superficie – environ 70 000 hectares – une forêt existante évoluera de façon autonome, renouvelant et développant sa faune et sa flore sans intervention humaine prédatrice, et cela sur une période de plusieurs siècles. | | |
|
|
« J’avoue que j’ai perdu un temps précieux dans les voyages et les relations sociales. Je tiens à présent à m’investir totalement dans ce qui me semble plus utile, c’est-à-dire l’écriture et la lecture*. Sans la solitude, je me sens perdu. C’est pourquoi j’y tiens – sans me couper pour autant de la vie, du réel, des gens… Je m’organise de façon à ne pas m’engloutir dans des relations sociales parfois inintéressantes. » [ Mahmoud DARWICH, Entretiens sur la poésie, traduit de l’arabe (Palestine) par Farouk Mardam-Bey, Actes Sud, Arles, 2006.] — Cité par Mona CHOLLET, dans son ouvrage [ Chez Soi, une Odyssée de l'Espace Domestique, Éditions Zones ] *Je me la réapproprie en y ajoutant la peinture, la pratique de méditation, l'observation de la nature... |
|
|
|
|