Depuis plusieurs années, je voulais partir marcher seule sur le chemin de Compostelle. Le Camino!

Mes frères avant moi étaient partis et m'avaient transmis l'envie. Ce que je savais, c’est que «j’aime marcher, j’aime la nature, j’aime les gens, les échanges, le partage… ».

Mais voilà, cela restait un sacré challenge pour moi, qui ne suis jamais partie en solitaire....

Dans les tous premiers mois après que j'ai pris ma retraite, l’appel du chemin s’est vraiment fait sentir, en une motivation profonde de "me prouver que je suis capable de tout organiser et de marcher au moins 3 semaines, seule"!

François et Marc m'ont soutenue et rassurée, et j'ai pris ma décision en novembre 2022: le 5 avril 2023, je pars!

La perspective de projet m'a portée tout l'hiver. L'organisation c'était déjà le chemin.  Je me disais "si je réussis, je saurai que je suis capable d’arriver à tout, toute seule dans ma vie".

Le 5 avril 2023 au petit matin, donc, je suis partie du Puy en Velay pour 20 étapes sur le GR 65 jusqu'à Cahors.

Ce périple a été un véritable enchantement, un émerveillement de tous les instants, en connexion avec moi-même et avec cette nature qui se réveille au mois d’ avril. J’y ai retrouvé mon âme d’ enfant. J’ai senti en moi comme la sève qui monte dans une plante…. Je redevenais vivante, ce que je n’étais plus, depuis plusieurs années.

Avant cette expérience du Camino, je me sentais comme une fleur qui se fane et s’éteint. Là sur le chemin, je me suis sentie à nouveau vivante et vibrante. La joie et l’allégresse remplissaient mon cœur tous les matins lorsque je partais. Je lâchais prise, sans penser au lendemain. Toutes les peurs s’ évaporaient au fur et à mesure, je m’allégeais chaque jour un peu plus .

Que de belles rencontres et de beaux échanges, lorsque durant quelques heures, je marchais avec l’un ou l’autre des pèlerins rencontrés .

Ce chemin m’a permis de faire le point sur ce que je vivais : je n’étais plus heureuse et je voulais être à nouveau heureuse pour la dernière partie de ma vie .  Le Camino m’a apporté la confiance, la force et le courage qui m’ont permis de prendre les décisions qui étaient  justes et alignées pour moi.

Depuis, je me sens libérée, apaisée, authentique et vraie….

Et voilà qu’en avril 2024, tout juste un an après mon premier départ, je suis repartie de Cahors pour une vingtaine d’étapes supplémentaires . J’ai retrouvé encore avec bonheur ce sentiment d’ enchantement, d’émerveillement , de connexion avec moi-même, avec la nature et avec les pèlerins rencontrés. J’ai ressenti encore un peu plus de lâcher prise, de calme, d’ apaisement, de détachement.

Et je n’ai qu’une envie, c’est de repartir en avril 2025 !!!!

Merci au Camino de m’avoir permis de redevenir moi-même !

Thérèse

💭 Les biais cognitifs. Pourquoi en parler ici?
 

Qu'est ce qu'un biais cognitif?
 

C' est un schéma de pensée trompeur et faussement logique. Elle permet à l’individu de porter un jugement, ou de prendre une décision rapidement. Les biais cognitifs influencent nos choix, en particulier lorsqu’il faut gérer une quantité d’informations importante ou que le temps est limité. Il se produit ainsi une forme de dysfonctionnement dans le raisonnement qui peut nous freiner ou nous faire commettre des erreurs.

Pourquoi en parler dans l'Écho des chemins?

J'ai observé, au vu de l'intérêt suscité par ce thème lors des stages, que le Woaching se prête idéalement à la prise de recul nécessaire pour faire le "pas de côté" permettant, d'une part de discerner les biais qui nous influencent dans telle ou telle situation professionnelle ou personnelle, et d'autre part de déterminer quoi faire pour en limiter l'impact, à notre avantage.

Alors, regardons quelques exemples de biais auxquels nous sommes tous exposés à un moment ou l'autre de notre vie, et voyons comment limiter leur influence.

💭 Premier épisode: "le biais du Penalty"

Quelques extraits:
 

🌱 ... d'une certaine façon nos phrases marchent. Parler, c'est aussi, comme marcher, progresser par débuts de chutes successives, évitées et renouvelées...
 

🌱 En lien avec la caverne de Platon: .... sorti de la caverne en marchant, l'homme devra penser au retour une fois parvenu à l'extérieur. Une fois devenu philosophe, habitué à la contemplation des idées éternelles, marcher de nouveau pour redescendre dans la caverne.

S'il doit y revenir, ce n'est pas par nostalgie de ses erreurs d'autrefois, mais pour ne pas abandonner ses anciens compagnons à l'ignorance, pour ne pas laisser l'illusion et l'injustice régner à l'intérieur de la caverne...

🌱 ... marcher, dès lors, est bien la même chose que penser : s'orienter volontairement vers les idées, avancer en direction de la vérité, des modèles, des formes premières des objets. Il faut marcher-penser afin de sortir du monde des reflets et d'apercevoir les Idées éternelles...

🌱 ... l'homme sage suit son propre mouvement, marche selon son pas, sans le régler sur celui d'un autre ... il va ou lui seul décide d'aller. Sans contrainte, de son propre chef, en fonction de son autonomie, car il ne pense ni n'agit selon des directives, des incitations, des stimuli de circonstance. Il rencontre en lui, ou au dehors, des idées qu'il choisit, de son plein gré, d'approcher ou non...

🌿 Eclairer son chemin

Week-end de recul pour faire le point où j'en suis
du vendredi 1er novembre 2024 à 18h00, au dimanche 3 novembre 2024 à 10h30

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🍀 Sculpter son chemin

Semaine de réflexion à un tournant de vie
du 9 avril 2025 à 16h00,  au 15 avril 2025 à 11h00

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Demi-journée de partage et de ressourcement professionnel
le vendredi 4 octobre 2024 à 08:15
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