Pourquoi doit on encourir la dernière semaine du marathon et la veille ?
Durant cette dernière semaine avant le marathon, le but du jeu consistera à épuiser vos réserves en glycogène – le glucose contenu dans les muscles et le foie, permettant de tenir pendant l'effort - afin de refaire le plein juste avant la course et d'être en pleine forme.
Cette dernière semaine, vous allez en effet devoir réduire votre entraînement. N’en faites surtout pas plus qu’indiqué et n’en rajoutez pas dans les intensités. Rappelez-vous qu’une blessure est très vite arrivée. Evitez tout stress et repoussez les sollicitations à plus tard. Soyez dans l’esprit de conserver le précieux capital forme, acquis grâce à votre entraînement bien mené.
Lorsque vous en avez la possibilité, n’hésitez pas à faire une petite sieste, ou au moins à vous allonger avec les jambes surélevées, pendant un quart d’heure, vingt minutes.
Votre dernière sortie un peu plus longue à J – 7 ne devra pas dépasser 1h30.
Au-dela, elle générerait une fatigue supplémentaire lors de votre marathon.
Votre dernière séance (30 min de footing cool avec 2km allure marathon de rappel) à la veille, à J-1 est très importante. Elle va vous permettre de vous dégourdir les jambes et réactiver votre circulation sanguine. Surtout si vous avez passé beaucoup de temps en position statique assise en voiture, train ou avion, ou debout lors de moments de d’attente.
Pourquoi courir la veille d'un marathon ?
Le footing de veille de course est idéal pour entrer mentalement dans sa course. Les sensations des veilles d'épreuves chronométrées peuvent être très différentes. Que l'on ait l'impression de voler ou au contraire les jambes lourdes, cela n'augure que rarement du résultat du lendemain.