La Toussaint ici , el Día de los Muertos, Gaï Jatra, la fête d'Obon, Chuseok ailleurs...
Il se dit que ce début de mois est le moment de l'année où la frontière entre notre monde et celui de l'invisible est la plus mince.
C'est pour cela que partout dans le monde, on fête les morts.
J'aime aller au cimetière, surtout à ce moment là, ils sont plein de couleurs. Il me faut emprunter la grande allée bordée de platanes aux feuilles enflammées par l'automne, traverser ce parc immense pour arriver sur les tombes familiales. A l'heure où j'écris la météo ne s'y prête pas, mais si par chance, elle est de la partie, je peux passer du temps, assise sur les tombes, à leur parler, à penser.
On peut aussi préparer un petit autel avec quelques bougies, des fleurs, des photos (ou à la mexicaine !) pour se sentir plus proche de ceux qui sont de l'autre coté, qu'on les ait connus ou que l'on s'y sente relié.