Cette science « perdante » démontre clairement que le fluorure présente un risque énorme pour le cerveau en développement à la fois au stade fœtal (lorsque le fluorure passe dans le placenta) et pendant la petite enfance (lorsque la barrière hémato-encéphalique n'est pas complètement développée). Ces résultats spectaculaires ont été révélés dans des études de haute qualité financées par le gouvernement américain et publiées dans de grandes revues depuis 2017. Toute personne ayant une formation scientifique modérée peut facilement confirmer ce que j'ai écrit ici, en recherchant les études clés (Bashash 2017, Green 2019 et Till 2020), mais malheureusement, l'électeur moyen de Calgary ne serait pas en mesure de le faire. Ils auraient eu besoin d'aide et ils n'ont pas obtenu cette aide de ceux qui auraient pu la leur donner.
Combien de Calgariens auraient voté pour cette mesure s'ils avaient été informés par quelqu'un en qui ils avaient confiance qu'avaler du fluorure dans l'eau aux niveaux proposés pour Calgary pourrait réduire la capacité mentale de leurs enfants?
Les citoyens n'ont reçu aucune aide du Calgary Herald, qui a raté toutes les occasions de donner une couverture (sérieuse) à ces études - même si deux ont été menées au Canada et la troisième dirigée par des chercheurs canadiens. Au lieu de cela, le Calgary Herald s’est limité à couvrir le problème beaucoup moins grave de la carie dentaire, qui peut être abordé par des moyens beaucoup plus simples que de forcer toute la population à ingérer du fluorure comme le reste du Canada et bien d’autres pays dans le monde l'ont montré.
Mais avant de blâmer la presse, ceux qui ont vraiment besoin d'avoir honte sont les organisations professionnelles albertaines (médecins et dentistes) et les autorités de la santé à qui leurs organisations respectives leur ont DIT de voter « Oui » pour la fluoration. Ainsi, sans s'en informer, ils ont suivi aveuglément la ligne du parti et ont influencé les votes des Calgariens qui leur faisaient confiance.
Pendant des décennies, ces organismes ont fait passer la nécessité de défendre une pratique dépassée avant la nécessité de s'assurer que les politiques conçues pour protéger la santé publique s'appuient sur les meilleures connaissances scientifiques. Au lieu de cela, en ce qui concerne la fluoration de l'eau, ils ont constamment et sans réfléchir répété le refrain qu'elle est « sécuritaire et efficace » – indépendamment de toute nouvelle science qui leur parvenait. Bref, ils se sont laissés enfirouaper par les propagandistes et sont devenus plus récemment des marionnettes de la soi-disant éthicienne Juliet Guichon qui semble en connaître peu sur les neurosciences.
La leçon dans tout cela en est simple mais effrayante. Dans les bureaucraties, qu'elles soient professionnelles ou gouvernementales, lorsque la politique devient roi, la science devient esclave.
Échapper à ce rouleau compresseur de soumission à la « politique » ne sera pas facile, mais cela peut être fait. Cela exigera que quelques professionnels, qu'ils soient au service du gouvernement ou dans leurs pratiques privées, s'ils en sont capables, prennent la peine de lire d’eux-mêmes réellement la littérature étant donné qu'il s'agit de sujets scientifiques qui deviennent pertinents dans une décision sociale comme celle-ci. Après avoir fait cela, ils devraient informer leurs concitoyens de ce que la science révèle. Dans ce cas, trop peu de professionnels l'ont fait. En conséquence, ils ont permis à leurs concitoyens d'être induits en erreur et de voter pour quelque chose qui nuira à leurs enfants et à ceux des autres. Et peut-être, si d'autres communautés suivent le mauvais exemple de Calgary, cela sera le cas pour le reste du Canada.