Plein de textes inédits et quelques bonus

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QUATRE NOUVELLES MERTVECGORODERIES, ECRITES PAR MOI OU PAR D'AUTRES :

 

Novyj god au Lilith Cirkus, d'Ernest Thomas

Vient de paraître dans Squeeze numéro 25, revue gratuite en ligne.

 

 

Le début :

— Et Joyeux Noël à toi aussi, salun, dit Gabrilov en tendant son dernier paquet au jeune homme qui l'accompagnait.

Trois petits gars, trois cadeaux – ses filleuls, les fils aînés de ses camarades les plus proches. Trois conneries achetées hâtivement la veille par sa secrétaire. Il ne savait même pas ce que contenaient les paquets avant que ces connards ne les ouvrent – c'était cette soirée leur vrai cadeau, la dernière avec le princ, la dernière avant... Avant quoi ? L'exil ? Le suicide ? Une retraite dorée ? Un énième plan pour reconquérir le pouvoir et damer le pion à ce fils de pute de Doubinski ? Gabrilov en avait marre, à vrai dire. La perestroïka l’avait rendu richissime – pas autant que ces enfoirés du Clan des Quatre, mais enfin, assez, à même pas quarante-cinq ans, pour vivre comme un pacha pendant dix générations. Pour la plupart des gens une nuit pareille célébrerait le couronnement d'une magnifique carrière – un sacre. Dans sa bouche elle laissait un goût d'échec absolu. De quoi lui couper l’envie de bander – heureusement il avait ce qu’il fallait, de merveilleuses petites pilules bleues. Du Viagra, ça s'appelait, une invention américaine, cochons d'Américains. Avec ça, à ce qu’il paraissait, le plus avachi des vieillards triquait toute la nuit.

— Ho, merci beaucoup, Mon Général !

Il s’échappa de ses pensées et se composa un sourire de circonstances. Le jeune con exhibait la petite caméra numérique qu’il venait de déballer. Les deux autres avaient eu un téléphone portable – un Sony-Ericsson T68i, un appareil de la taille d’un paquet de sigareti, au début Gabrilov n'avait pas compris de quoi il s'agissait – et une Game Boy Advance, une console portable qui ne serait en principe disponible que dans quelques mois. Sa secrétaire avait bien fait les choses. Des gadgets à la mode. Parfaits pour satisfaire des douraki dans leur genre.

— Appelle-moi Iakov, petit, lui répondit Gabrilov. Ce soir c'est la fête ! Pas de « Mon Général » qui tienne.

 

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Polnyj Norg, co-écrit avec David Haybon

Initialement paru dans la revue Freeing en septembre 2021, désormais en lecture libre sur mon site.

 

Le début :

« [Ce fait divers] s’est produit au milieu des années quatre-vingt-dix, alors que la RSSM se trouvait dans la tourmente de la guerre d’indépendance, ce qui explique qu’il soit à l’époque passé relativement inaperçu. […]

En 1994, Piotr Olegski Rougov dirige l’institut médico-légal de Mertvecgorod depuis deux décennies, placé à ce poste par le Président du Soviet suprême Mikhaïl Petrov, dont il est l’ami depuis toujours. Embaumeur de formation, Rougov exerce son art après de nombreuses famille de la nomenklatura, dont celle de son protecteur, bien entendu.

Lorsque Petrov est condamné à mort puis exécuté par le gouvernement provisoire de la RIM naissante, Rougov n’est pas inquiété – sans doute, personne ne le considère comme politiquement dangereux. Peut-être aussi qu’en plus de deux décennies il a su se rendre indispensable et inamovible. […]

Sa fille Apollionia Piotrovna signale la disparition de Piotr Rougov le 12 janvier 1994. Le pays est encore bouleversé par la tentative d’assassinat perpétrée sur l’amiral Doubinski et la prise de pouvoir du général Gabrilov […].

Le récit qui va suivre, tiré principalement des différents interrogatoires subis par Apollionia Rougov, suspectée avec ses complices de jouer un rôle direct dans la disparition de son père, ne semble guère crédible. […] Néanmoins, il faut bien constater que le corps de la victime n’a jamais été retrouvé.

 

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Empatia

Initialement paru dans l'Anthologie 2021 des Utopiales, en novembre 2021, disponible en cliquant ici, et désormais en lecture libre sur mon site

 

Le début :

Au premier regard, la salle d’interrogatoire paraît semblable à toutes les autres. Parois de ciment nu, traînées d’humidité le long des murs, flaques croupies, odeur de moisi et de sueur, néon central qui sépare en deux le plafond et diffuse une lumière trop crue, soupiraux étroits que protègent des barreaux… Mais un examen sommaire révèle des différences. Une seule chaise, boulonnée au sol, précisément au centre, pas de table. Fixées aux quatre angles, des caméras sphériques, l’ancien modèle, aussi discret qu’une verrue sur le nez.

— Je suppose que c’est vous l’expert, annonce une voix désincarnée.

Je hoche la tête. Hésite à m’installer sur la chaise, en principe réservée aux suspects. Je regarde autour de moi et décide de m’asseoir à même le sol, contre un mur. Ces douraki auraient quand même pu prévoir une carafe d’eau et un verre.

— ça va si je me mets ici ? Vous me voyez ?

— Je couvre la totalité de la pièce, sous plusieurs angles. C’est indispensable pour que je puisse accomplir mon travail.

— Bien sûr.

Je sors mon carnet. Après lecture de mon empreinte rétinienne, il s’allume sans dire bonjour – je l’ai réglé en silencieux.

J’espère que, positionné comme je le suis, « il » ne pourra pas voir ce que j’écris. « Il » ou « ça » ? Quel genre attribuer à un kop privé de corps ? à dire vrai, un corps, il en a un et d’une certaine manière je me trouve dedans.

 

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Slezi Robota

Paru dans la revue RétroNews numéro 2 en février 2022

 

Le début :

Quand Vadim ouvrit la porte, le synthétiseur vocal incrusté dans la partie supérieure du chambranle émit une série de sons douloureux pour les oreilles, d’où se détachaient, difficilement audibles, les mots « Anna Leonidovna ». La machine était programmée pour souhaiter une bonne promenade à Vadim et son épouse chaque fois qu’ils sortaient, et la bienvenue à leur retour. Mais depuis ce funeste 7 février, trois ans plus tôt, la majeure partie du message préenregistré se perdait dans un chuintement n’ayant plus rien d’humain – si tant est que la voix électronique ait un jour mérité ce qualificatif – et sonnait aux oreilles de Vadim comme un reproche amer et ironique. Il grimaça en franchissant le seuil. Si seulement il avait tapé plus fort et détruit pour de bon ce maudit perroquet ! Mais il ne pouvait faire mieux. Ses coups de poings, puis de marteau, la nuit de zapoï qui suivit le départ définitif de sa femme, ne servirent qu’à casser la partie externe du dispositif et endommager le processor, pas assez cependant pour le réduire au silence. Le reste du mécanisme demeurait inaccessible. Pour qu’il se taise enfin, il aurait fallu bousiller le mur, peut-être même arracher la porte.

Son chien trottinant derrière lui, il descendit les escaliers. Vadim et Anna – Vadim tout seul, désormais – habitaient au huitième étage d’une tour en béton des années soixante, perdue dans un ensemble d’une vingtaine de constructions identiques dessinant un vaste U entre les branches duquel s’alternaient parkings fissurés, espaces verts décrépits et aires de jeu insalubres, îlot séparé de la ville par un réseau de bretelles autoroutières, voies rapides, terrains vagues et bidonvilles qu’il valait mieux ne pas traverser la nuit ; une enclave brutaliste et post-industrielle où décennie après décennie les attaques à main armée et la crise économique provoquèrent la disparition des commerces et des services. La firme Ozon et son armada de drones rouge et bleu au son de crécelle avaient pris le relais. Ils livraient tout, du nécessaire au superflu, aussi bien les vêtements que le dentifrice, la vodka, les sigareti ou la nourriture. Bien sûr, entre les petits malins qui se prenaient pour des hackers de haut vol et les inévitables erreurs commises volontairement ou non par les employés sous-payés, il arrivait qu’on reçoive une pile de revues porno au lieu du bocal de chou fermenté initialement commandé, mais l’un dans l’autre ça ne fonctionnait pas si mal. Les vieux se plaignaient ne plus avoir le moindre rapport humain. Personne ne se souciait de leur opinion. Quelques-uns simulaient des suicides ou foutaient le feu à leur appartement, histoire de faire venir kopi, pompiers et doktori et grappiller un peu de compagnie.

 

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QUELQUES TEXTES D'HUMEUR, DE REFLEXION OU DE CE QUE VOUS VOULEZ DANS LE GENRE

 

En général...

En général, quand j’attaque un bouquin, j’ai en tête un ou deux temps forts, une ou deux scènes vers quoi l’action, à un moment donné, convergera, et chacune sera un climax, un aboutissement, un petit orgasme narratif pour le lecteur – et pour moi, quand je l’écrirai.

Au moment de commencer mon manuscrit, j’ai ces scènes-là en point de mire et me réjouis de m’en approcher. Plus le nombre de signes qui m’en sépare diminue, plus je me frotte les mains – ce qui, pour taper sur un clavier, n’est pas commode, mais c’est un autre problème.

Et puis j’y arrive enfin, joie ! Souvent même, je me débrouille pour terminer ma journée de travail juste avant, afin de démarrer le matin suivant là-dessus, hardi les gars, fonce petit bolide, en avant Guingamp, et puis… patatras. Ça me le fait à tous les coups et à tous les coups j’oublie ! (Peut-être qu’après avoir écrit ce truc ça me rentrera dans le crâne ?) Au pied du mur je me dégonfle (c’est pas beau à voir), je n’ai plus d’imagination, plus de désir, ma langue autrefois si vive se décompose et se transforme en pâtée pour chat, bref, le fameux temps fort m’emmerde, je bloque dessus pendant trois jours pour à la fin le bâcler dans la douleur en me promettant d’y revenir pendant les révisions – et je retourne, soulagé mais fourbu, à la suite de mon histoire.

Pourquoi ce blocage ? Pourquoi cette excitation qui soudain s’évanouit ? Je n’en sais foutre rien. Mais j’observe (quel texte passionnant, nous voilà au cœur des mystères de la création) que, môme, quand je jouais avec mes Big Jim et autres bonhommes en plastiques qui vivaient des aventures et se tapaient sur la gueule, le moment que je kiffais le plus, c’est quand Big Jim (ce nom, quand on y pense, ça craint. En France ça donnerait quoi, Le Gros Jérem ? Ça fait moins rêver, soudain) rentrait chez lui. Je lui avais bricolé une super chambre avec un petit lit, et tout. Et là je pouvais passer des journées entières avec Big Jim qui pionçait pépouze jusqu’à pas d’heures, Big Jim qui faisait la vaisselle, Big Jim qui passait un coup de balai avant de mater TF1…

Faut croire que ça m’est resté.

Faut croire, aussi, que la qualité d’une histoire – et, tiens, allons plus loin, d’une existence – ne découle pas des apogée ni des points culminants, mais des petits chemins, des interstices, des transitions. En un mot, que la vie s’épanouit davantage dans les temps faibles que dans les temps forts.

Poil au roquefort.

 

***

 

Un truc écrit il y a deux ans mais qui est toujours d'actualité :

Au XIXème siècle, le roman nourri par les sciences expérimentales et la photographie se voulait totalisant et donnant du monde une vision globale, exhaustive et fixée pour l'eternité.

Dans les années cinquante, inspiré par la critique sociale et le cinéma il a découvert les déteminismes, le doute, l'ambiguïté et le mouvement.

Plus tard, les séries télés, les jeux video et les avancées des sciences dures ont modifié à leur tour la manière de raconter des histoires.

Images de la fin du monde est un roman du XXIème siècle. Sa construction en rizhome, la toile des personnages qui l'habitent et leurs liens apparents ou cachés, les rapports secrets entre les differentes histoires qui s'y empilent en strates, la mégapole de Mertvecgorod elle-même, véritable (anti)-héroïne du livre, découlent directement du remodèlement de nos vies par les réseaux sociaux, des progrès effectués par les sciences de l'information, de l'humeur morbide (justifiée) dans laquelle nous plonge la destruction de notre environnement et de l'humeur paranoïaque (justifiée aussi) dans laquelle nous plonge la dissolution de l'éthique politique dans la soif de pouvoir et de pognon.

 

***

 

La dialectique du caca :

Je ne sais pas ce je déteste le plus, entre le lexique déplorable, révoltant, du gouvernement ou celui, simplement débile et grotesque, des militants anti-pass. Toute cette mascarade (des orangs-outans déguisés en De Gaulle et Roger Gickel d'un côté, des chimpanzés déguisés en Debord ou Jean Moulin de l'autre) me donne envie d'enfoncer mon pass sanitaire le plus profond possible dans le cul de Macron, avant de m'en servir pour tartiner la gueule de ceux qui résistent à l'oppression de l'apéro sous contrôle en collant des flyers sur les murs.

 

***

 

Tiens, un nouveau poème, y avait longtemps : 

Regarde, mais ne touche pas

Touche, mais ne lèche pas

Lèche, mais ne mange pas

Mange tout, mais ça ne t’appartient pas

Ça t’appartient, mais pas pour toujours

Pour toujours, mais pas jusque dans la tombe

Jusque dans la tombe, et après ?

 

***

 

Abusif et brutal :

Les parents abusifs ou brutaux, ceux qui frappent ou insultent leurs gosses, on entend souvent dire qu'ils leur « volent leur enfance » ; c'est tout le contraire ; ils leur volent la maturité, les condamnent à perpète en infantilité, en adolescence, selon. Ces enfants le restent à tout jamais ; les trois quarts de ce qui les constitue grandit : leur corps, leur expérience du monde, leur mémoire, leur culture ; un petit morceau, essentiel, reste coincé, racine atrophiée, arête dans la gorge qui empêche de parler correctement, de dire tout.

C'est bien ou pas bien. J'en sais rien. C'est comme ça. Ça produit des anormaux, des inadaptés, des individus qui diffèrent de la foule. Pas moins cons forcément, pas moins méchants. Moi je suis écrivain à cause de ça, grâce à ça, incapable de faire autre chose, pas assez évolué pour pénétrer le monde du travail, pour construire une vie de famille.

J'ai échappé à mes parents à l'âge de vingt-deux ans et, affectivement parlant, demeure, peut-être, prisonnier de cet âge depuis un quart de siècle. Peut-être que je grandis au ralenti. Peut-être, quand tout le monde autour de moi sera grabataire, ou mort, je serai adulte, le plus vieil adulte du monde, quoique ça veuille dire ; mature, responsable, sont des mots que je ne comprends pas, qui ne se rattachent à aucune réalité intime ; j'ai vingt-deux ans depuis 1996 et ça me va bien.

 

***

 

Le bonheur : 

Tiens, c'est marrant, sur Twitter, un type demande ce qui nous manque pour qu'on soit heureux et tout le monde répond "du pognon", "une meuf", "un mec", un plus gros appart", "la gloire". Associer le bonheur au fait de combler un manque, drôle d'idée. La première image qui m'est venue, c'est un trou, avec soi dedans, le sourire qui s'élargit à chaque pelletée supplémentaire, jusqu'à ce qu'on comprenne la situation et que, la bouche pleine de terre, le sourire s'efface.

 

***

 

Printemps des pouets :

Sur internet
Comme tous les ans
C'est le printemps
De tous les pouets
Moi je voudra
Couvrir mes yeux
De Tipp-Ex bleu
Pour pas voir ça
Moi je voudra
Sur mes paupières
Du Tipp-Ex vert
Pour pas lire ça
Ç'existe poas
Mais pour la rime
De mon poïme
J'ai pas le choix

 

***

 

Ma mère :

Ma mère, qui était immigrée yougoslave naturalisée française après avoir épousé mon père (que les gentils vers rongent leurs cadavres jusqu'à ce que plus rien n'en subsiste), avait coutume de dire : "Moi si j'avais le droit de vote, je voterais Le Pen, parce qu'il a dit qu'il foutrait les Bougnoules dehors."

Ce qui me conduit à me poser deux questions :

La première, c'est est-ce qu'il est souhaitable de mettre une majuscule à bougnoule, youpin, nègre, etc., et par là même manifester qu'on est d'accord avec le fait que ces mots désignent des peuples ?

La deuxième, c'est est-ce qu'il est plus conforme aux valeurs de la République de voter RN, ou bien de ne pas voter du tout ?

Enfin, bref.

PS : Ca n'est bien sûr par une parabole à la con. Ma mère était vraiment immigrée, et a vraiment sorti cette connerie-là (entre mille autres, mais je ne peux pas me souvenir de tout).

 

QUELQUES COLLAGES A LA CON

Corto Malteser

Rigatoni Montana

LES CHRONIQUES DE MERTVECGOROD NE SONT PAS DE LA FICTION, EPISODES 63 A 68

 

(Cliquer sur les titres pour accéder aux articles. Et cliquez ici pour lire les épisodes précédents)

 

63 – Royaume-Uni : un chirurgien condamné pour avoir gravé ses initiales sur deux foies (Merci Edy Zihlmann !)

64 – Un robot humanoïde aux expressions faciales étonnamment naturelles

65 – Il se présente aux urgences avec un obus anti-char dans le rectum (Merci Albert Foolmoon !)

66 – Espagne : le plus jeune évêque du pays privé de ses fonctions après avoir épousé une autrice de romans érotico-sataniques (Merci Delpi Tuemonsieur !)

67 – La famine pousse une mère afghane à vendre l’un de ses jumeaux pour sauver l’autre

68 – Faire repousser les membres, le nouvel espoir fou de la science

PS : LES VOTES POUR LE PRIX ROSNY AÎNE SONT OUVERTS

 

Chaque année, le Prix Rosny aîné propose aux lecteurs de voter pour leur bouquin préféré. C'est donc, pour les auteurs, l'occasion d'emmerder leurs plus lointains cousins et grands-oncles, de harceler leurs amis et d'envoyer des liasses de billets aux blogueurs, dans une saine atmosphère de compétition et de fair-play que ne renieraient pas ce brave Lance Armstrong ou ce cher Usain Bolt un jour de prise de sang ! Bref, tout ça pour dire que si vous voulez voter pour Feminicid (et quatre autres livres, ne soyons pas mesquin), c'est par ici que ça se passe !

N'oubliez pas non plus les leçons du Parti socialiste : les élections ne se gagnent pas avec un bon programme, mais avec un nécromancien de qualité.

PPS (AH OUAIS JE VOUS AVAIS PREVENU, HEIN) : APPEL A CONTRIBUTIONS POUR LE FENZIN #2

 

Le Fenzin est un fanzine numérique consacré aux chroniques de Mertvecgorod. Cet appel à contributions s'adresse donc surtout à ceux qui ont lu les bouquins

(Cliquez ici pour découvrir le premier numéro du Fenzin)

J'aimerais sortir en fin d'année, ou en début d'année prochaine, le deuxième numéro du Fenzin. Comme pour le premier numéro, toutes les formes sont possibles, acceptées, encouragées : textes de fiction ou de non-fiction (vraie ou fausse), illustrations en couleur, en noir et blanc, musique, vidéo, tout ça à la fois et même des trucs auxquels personne n'a encore songé (une sculpture en bronze ? Pas de souci, gros). Aucune contrainte de taille ni de format, bien entendu.

J'aimerais recevoir vos propositions d'ici quatre mois environ, soit entre le 20 et le 30 août. Le 21 août, c'est ma fête, je m'engage donc solennellement à payer ma tournée à quiconque m'enverra sa participation au Fenzin ce jour-là.

Pour changer un peu par rapport au numéro 1, le numéro 2 sera tout entier consacré à l'exploration d'un thème à la fois précis et relativement ouvert : en 2015, Mertvecgorod fêtera ses 900 ans d'existence.

Vous pouvez m'adresser vos propositions en écrivant à :

siebert.mertvecgorod@gmail.com

ET EN BONUS (ET APRES CA JE VOUS FOUS LA PAIX, PROMIS !), UN PODCAST :

 

Dans le cadre du festival BienVenus sur Mars, la 25eme Heure du Livre a organisé deux tables rondes.

Vous retrouverez ici la première table ronde, sur le thème de l'Être Vivant.

A débattre autour de cette thématique :
- Karine Rennberg, autrice de La Meute (ActuSF)
- Morgane Caussarieu, autrice notamment de Vertèbres (Au Diable Vauvert)
- Chistophe Siebert, auteur notamment de Feminicid (Au Diable Vauvert)
-Jean-Yves Samacher, auteur de Gloire et décadence du cybernaute)

Modération de la table par l'association de la 25ème Heure :
- Denis Piel (Le Bibliocosme)
- Allan Dujiperou (Fantastinet)

Et c'est à écouter en cliquant ici.

 

Et c'est tout pour aujourd'hui, les amis !

Et si vous passez ce week-end par Lyon, retrouvez-moi samedi et dimanche aux Festival Les Intergalactiques !

Voici mon programme :

SAMEDI :

-- 10h-12h : en dédicace

-- 14h : table ronde "JdR not dead", toutes les infos en cliquant ici.

-- 15h30-17h et 17h30-19h : en dédicace

DIMANCHE :

-- 11h-13h et 14h-15h30 : en dédicace

-- 15h30 : table ronde "Body horror", toutes les infos en cliquant ici.

-- 17h-18h : en dédicace

Et le reste du temps, vous pourrez me choper à la buvette ou dans un bar quelconque en train de raconter de la merde avec Momo Caussarieu, Dewdew et sans doute Pierre Bordage (qui est trop vieux pour avoir un compte Facebook, mais pour ce qui est de s'enquiller des petits rhum, il ne craint personne).

J'espère vous croiser moult !

 

Et en attendant, plein de bisous !

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