En octobre 2019, je sollicitais votre collaboration pour m’aider à décrire la situation québécoise concernant le camouflage des portes dans les milieux d’hébergement pour les personnes atteintes de problèmes cognitifs. J’ai reçu alors plusieurs courriels des milieux cliniques décrivant des acceptations ou des refus de camouflage de portes. Je tiens à vous remercier pour votre générosité et confiance de m’avoir partagé avec détails vos situations.
Comme on le sait, le camouflage des portes est une bonne pratique clinique pour éviter des accidents (égarements, chutes mortelles ou décès par hypothermie) et un usage inapproprié d’antipsychotiques (utilisation abusive reliée à de l’anxiété et des problèmes de comportements). Alors, s’il s’agit d’une bonne pratique, pour quelle raison y a-t-il des refus ? Je m’étais dit que je tenterais de répondre à cette question afin de faire avancer ce dossier.
Je suis donc très heureux de vous présenter ce rapport qui présente autant la littérature scientifique appuyant le camouflage des portes que les expériences québécoises à ce sujet. Ce rapport se termine par une proposition d’un compromis qui permettrait de favoriser le bien-être psychologique des résidents atteints de problèmes cognitifs tout en assurant leur sécurité en cas d’incendie (voir photo). J’espère que ce rapport permettra de faire avancer ce dossier dans le plus grand intérêt des résidents. Dans le contexte où le gouvernement veut rénover les CHSLD au Québec, la possibilité de camoufler les portes est un incontournable. Il serait vraiment inacceptable de s’en priver… J’ai besoin de vous maintenant pour faire circuler ce rapport!
Je tiens à remercier Anne-Marie Veillette et Amélie Allaire, professionnelles de recherche de mon équipe, pour leur travail remarquable!
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