Eat en lettres lumineuses

Just Eat recrutera 4 500 livreurs en CDI en 2021 pour sécuriser ce métier

© Tim Mossholder - unsplash

La plateforme de livraison de repas va embaucher cette année 4500 livreurs en CDI dans 30 villes de France. L'entreprise britannique en avait déjà recruté 350 en novembre à Paris, à contre-courant de ses concurrents Deliveroo et Uber Eats.

« On souhaite professionnaliser ce métier de livreur et les sécuriser. Pour nous, c’est une alternative plus responsable à offrir à nos clients et à nos restaurateurs », détaille Meleyne Rabot, directrice générale chez Just Eat France, sur BFM. « C'est une demande des clients d'être livrés par des professionnels qui ont le sourire, qui ne vont pas transporter leur pizza à l'envers parce qu'ils n'ont pas le bon équipement, par exemple. Nos livreurs sont formés au service et à la sécurité. Ils respectent le code de la route car ils ont moins la pression puisqu'ils sont payés à l'heure ».

Une alternative plus responsable

Dans un secteur où la précarité est de mise, Just Eat espère se démarquer de ses concurrents en proposant un service plus éthique à ses 15 000 restaurateurs partenaires et aux clients qui commandent chez eux.

Le salaire d'un livreur en CDI est de 10,30 euros de l'heure, qu'il fasse une ou plusieurs courses. Aussi, le contrat de travail permet d'avoir une couverture sociale, des horaires flexibles, et même d'exercer une autre activité en parallèle, les contrats allant de 10 à 35 heures. Il y aura aussi des perspectives d'évolution comme l'encadrement d'équipes de coursiers, par exemple.

Reste à savoir si ce modèle sera viable puisque les plateformes de livraison de repas, malgré leurs millions d’utilisateurs, ne gagnent pas encore d’argent. Just Eat France devrait répercuter l’éventuel surcoût sur les restaurants partenaires, et pas sur le prix de livraison payé par le client.

Anaïs Farrugia

Après un master de droit et management de la culture et des médias, Anaïs intègre la rédaction de L’ADN pour un stage de 6 mois. Elle passera ensuite par le monde des agences, notamment en tant que consultante éditoriale chez Brainsonic. Elle réintègre L’ADN en 2019 au poste de Journaliste.
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