L'ÉDITO
Nous sommes à quelques jours de la manifestation contre le projet éolien entre nos îles, et les péripéties ne manquent pas. Une grande partie de nos tracts ont mystérieusement disparu des mains de la société en charge de leur distribution, une de nos banderoles dans le secteur de Barbâtre s’est volatilisée -avec ses piquets !- et trois autres (toutes implantées sur des terrains privés) ont été mises à terre. Pendant leurs permanences, les Commissaires enquêteurs distribuent "sous le manteau" les tracts du consortium, ce dernier n’ayant pas le droit de communiquer en période d’enquête publique. Et voici que le journal Ouest France se pose en juge de ce qu’il est convenable de dire au sujet du projet. Nous dérangeons et c’est plutôt bon signe. Merci aux volontaires qui « boîtent » inlassablement dans tous les quartiers des îles et de la côte. Merci à ceux qui ont remonté les banderoles déchues. Merci de votre participation à l’enquête publique (registre-dematerialise.fr/633/observation) et à tous, nous donnons rendez-vous vendredi prochain à Noirmoutier devant la Communauté de Communes à 14h30 pour nous faire entendre.
OUEST France, LA NOUVELLE PRAVDA ?
Les lecteurs de Ouest France ont sans doute remarqué la pleine page contre le projet éolien paru dans l’édition du samedi 21 avril. Cette page, que vous trouverez ci-après, est co-signée par 16 personnalités locales. Elle invite les lecteurs à nous rejoindre pour la manifestation du 27 avril à Noirmoutier-en-l’Île.
Et bien, cette page n’aurait pas dû ressembler à cela ! Nous avions rédigé une lettre ouverte au Président de la République, au Premier Ministre et à Nicolas Hulot pour les interpeller, face au public, sur les dangers environnementaux et économiques que constitue l’implantation de la centrale entre nos îles. Or, Ouest France a tout bonnement refusé de la publier. La raison ? "Nous sommes en période d’enquête publique".
Cette raison invoquée n’en n’est pas une puisque le consortium, lui, est tenu au silence pendant la période de l’enquête publique. Pas les opposants ! Nos avocats ont dû batailler pour qu’une publication soit maintenue avec, à minima, le rendez-vous à la manifestation.