Le compte rendu sur le FLUORURE

Canada sans fluorure

25 février 2022

Numéro #8

Bonjour  :

 

DÉMOLIR LES MYTHES – ÉPISODE #1

By Gilles Parent, N.D., author of L’inconséquence de la fluoration (1975), editor of La fluoration en question (1976-1978),  co-author with Dr. Pierre Jean Morin, Ph. D. in experimental medicine and lawyer John Remington Graham of  La fluoration: autopsie d’une erreur scientifique (2005) and  Fluoridation: autopsy of a Scientific Error (2010). Scientific advisor for Le front commun pour une eau saine and the coalition Eau Secours. 

Tant au Canada qu’aux États-Unis, nos autorités de la santé gouvernementales et professionnelles qui défendent la fluoration de l’eau potable se targuent de promouvoir une mesure de santé publique s’appuyant sur une science rigoureuse, réfléchie et qui en ont mesuré tous les impacts possibles sur la santé et l’environnement. Ce n‘est pas la moindre des mesure de santé publique car selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la fluoration de l'eau figure parmi les 10 plus grands accomplissements du 20e siècle en santé publique. Ces autorités sont tellement ancrées dans une croyance aveugle en la fluoration qu’elles sont incapables d’en voir les failles scientifiques, pourtant d’une évidence qui saute aux yeux. Même devant une démonstration irréfutable, le doute ne pourrait pas germer. Pourtant, la fluoration repose sur des prémisses qu’une simple analyse logique en illustrerait éminemment la fausseté et l’absurdité. Il suffirait de faire la démonstration de la fausseté d’une seule des prémisses servant de fondement à cette mesure de santé publique pour qu’elle s’écroule et malgré tout cette mesure a survécu pendant plus de 75 ans. Si la foi peut déplacer des montagnes, elle doit soutenir la fluoration.

 

Nous allons donc produire une série d’infolettres qui discuteront en détail de chacune des prémisses erronées sur lesquelles s’appuie la fluoration. Nous allons les reprendre une par une, afin d’en faire une analyse plus approfondie en les confrontant aux études et aux révisions systématiques scientifiques.  Avant, pour bien se situer, voyons ce qu’est la fluoration.

 

LA DÉFINITION DE LA FLUORATION DE L’EAU POTABLE DES MUNICIPALITÉS

 

En 2013, nous n’avons pas lésiné pour obtenir la meilleure définition possible de la fluoration de la plus haute autorité de la santé au Québec, le ministre d’alors responsable au Québec de la Loi sur la santé publique, le Dr Réjean Hébert, MD.  Médecin et chercheur en gériatrie et en gérontologie, il a été ministre de la Santé et des Services sociaux, ministre responsable des Ainés ainsi que ministre responsable de la région de l'Estrie dans le gouvernement du Parti Québécois de Pauline Marois. Il a représenté la circonscription de Saint-François à l'Assemblée nationale du Québec depuis l'élection du 4 septembre 2012 jusqu'à celle du 7 avril 2014.

 

Dans nos échanges que nous avons eus avec lui, il a accepté cette définition de la fluoration : 

 

Q. : La définition ci-après correspondrait-elle à la définition du Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS)? Sinon, comment doit-on, selon vous, la modifier ou la compléter ?

 

« La fluoration de l’eau potable est l’ajustement de la concentration en fluorure de l’eau potable par l’ajout de fluorure à la concentration souhaitée, fixée à 0,7 ppm au Québec, en recourant à des produits chimiques de traitement de l’eau, sources de fluorure, dans le but d’utiliser l’eau potable comme véhicule pour administrer ce fluorure pour prévenir la carie dentaire et d’en réduire l’incidence dans une population donnée, pour ainsi modifier la composition de l’émail dentaire (en fluoroapatite) pour le rendre plus résistant à la carie. C’est une mesure de santé publique. »

 

«Cette proposition de définition s’inspire du document suivant : Fluoration de l’eau : Analyse des bénéfices et des risques pour la santé, de l’Institut national de la santé publique du Québec.»

 

Réponse du Dr Hébert : « La définition soumise est exacte, mais pourrait être bonifiée : …»

 

Notez dans cette définition que l’agent de fluoration qui fournit le fluorure est relégué à la classification de «produit de traitement de l’eau» alors qu’elle remplit exactement les critères  de la définition de «médicament» telle que décrit dans la Loi sur les aliments et drogues de Santé Canada. Nous en avons parlé dans l’infolettre #5.

 

Le ministre de la Santé et des Services sociaux est responsable de la loi sur la santé publique (2001).

 

Cette loi a pour but de protéger la santé de la population du Québec et de mettre en place des conditions favorables au maintien et à l'amélioration de l'état de santé et du bien-être de la population en général.  Voici les articles de cette loi ayant trait à la fluoration.

 

SECTION II – FLUORATION DE L’EAU POTABLE

 

57 – Tout propriétaire d’une station de traitement de l’eau potable qui procède à la fluoration de l’eau qu’il distribue doit surveiller la qualité de cette fluoration de manière à ce qu’elle atteigne la concentration optimale en fluor fixée par règlement du ministre pour prévenir la carie dentaire.
2001, c. 60, a. 57

 

58 – Le ministre peut, par règlement, fixer des normes sur la façon de surveiller la qualité de la fluoration de l’eau potable.
2001, c. 60, a. 58

 

59 – Le programme national de santé publique doit inclure des actions pour inciter à la fluoration de l’eau.
2001, c. 60, a. 59

 

60 – Le ministre peut, dans la mesure qu’il estime appropriée, verser une subvention à tout propriétaire d’une station de traitement de l’eau potable qui lui en fait la demande, afin de couvrir les coûts d’achat, d’aménagement, d’installation ou de réparation d’un appareil de fluoration, de même que le coût du fluorure utilisé.  Il peut assujettir l’octroi de cette subvention aux conditions qu’il estime appropriées.
2001, c. 60, a. 60

 

Remarquez que la loi confond fluor et fluorure, qu’elle ne précise pas la classification légale de l’agent de fluoration et ni quel niveau de gouvernement ou quel organisme en porte la responsabilité civile. 

LES MYTHES

 

La fluoration repose sur un ensemble de

 

prémisses erronées qui laissent croire :

  1. Que, les autorités de la santé savent quelle est la concentration optimale de fluorure dans l’émail de la dent pour la rendre résistante à la carie.
     

  2. Que, par conséquent, ces autorités connaissent exactement la quantité de fluorure nécessaire chaque jour pour assurer que les cristaux d’apatite de l’émail dentaire seront transformés en un taux suffisant de fluoroapatite pour le rendre résistant à la carie dentaire
     

  3. Que l’eau potable est un excellent véhicule pour l’administration d’une dose appropriée de fluorure pour prévenir la carie sans risque pour la santé.
     

  4. Qu’une concentration optimale de 0,7 ppm de fluorure dans l’eau potable va assurer l’administration d’une dose quotidienne optimale et sécuritaire en fluorure pour la santé à chaque citoyen, dose ajustée selon son poids, son âge, son sexe, son état de santé, sa diète, son environnement et ses activités physiques, indépendamment de la quantité d’eau consommée.
     

  5. Que l’apport sécuritaire optimal de fluorure en milligramme/par kilogramme de poids/ par jour requise pour la santé dentaire est bien connue.
     

  6. Qu’il est possible de contrôler l’apport quotidien en fluorure pour toute  la population indépendamment de toutes les sources d’exposition au fluorure.
     

  7. Que la fluoration ne modifiera pas sensiblement l’apport alimentaire en fluorure.
     

  8. Que la pollution environnementale ne peut pas augmenter l’apport quotidien en fluorure.
     

  9. Que le fluorure est un élément nutritif essentiel, particulièrement à la santé dentaire.
     

  10. Que la carie dentaire est causée en partie par une déficience en fluorure dans l’émail de la dent.
     

  11. Que la déficience nutritionnelle en fluorure est répandue car la carie dentaire est un problème de santé majeur dans la population.
     

  12. Qu’il y a des milliers d’études qui démontrent l’efficacité de la fluoration à réduire la carie dentaire.
     

  13. Que la fluoration est sécuritaire, démontrée par des milliers d’études scientifiques.
     

  14. Que l'apport de fluorure à l'eau potable n'affecte aucunement la totalité de la santé du consommateur de l'eau fluorée.
     

  15. Que l’excédent de fluorure est entièrement éliminé par l’organisme.
     

  16. Que la fluorose dentaire même jusqu’à modérée est un embellissement de la dent et non pas une maladie.
     

  17. Que la fluoration est une mesure de santé universellement utilisée et reconnue.
     

  18. Que Santé Canada réglemente et homologue les produits de fluoration pour en assurer leur efficacité et leur innocuité.
     

  19. Que Santé Canada réglemente les produits de fluoration comme une source d’un nutriment pour la fortification des aliments ou de l’eau.
     

  20. Que les revues sur les tests de toxicologie ont été effectuées pour assurer l’innocuité de la fluoration et qu’un organisme tel que Santé Canada, l’Agence de protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) ou la National Sanitation Foundation (NSF) ont certainement dû faire ces revues des tests de toxicologie pour en assurer l’innocuité.
     

  21. Qu'il n'y a aucun élément carcinogène ou aucun autre élément nocif à la santé présents dans les produits de qualité industrielle de fluoration utilisés dans la fluoration.
     

  22. Que le fluorure employé pour la fluoration n’est pas une médication.
     

  23. Qu’il n’y a aucun risque que la fluoration puisse avoir un impact négatif sur l’environnement aquatique relié au rejet des effluents des municipalités fluorées.
     

  24. Que la loi et l’éthique médicale permettent le recours à un «produit de traitement de l’eau», ainsi classé selon les autorités de la santé, pour traiter une population contre une maladie par son administration dans un but thérapeutique et de prévention.

DÉMOLIR LE MYTHE #1 :

 

Que, les autorités de la santé savent quelle est la concentration optimale de fluorure dans l’émail de la dent pour la rendre résistante à la carie.

Discussion sur l'émail des dents :  En partant, la fluoration de l’eau se fonde sur l’hypothèse erronée qu’en transformant une partie importante des cristaux de l’émail de la dent constitués d’hydroxyapatite en fluoroapatite, en y incorporant des atomes de fluorure, lors de la formation de la dent, on conférera à cet émail une plus grande résistance à la carie dentaire. Le fluoroapatite est, en effet, moins soluble dans un milieu acide que l’hydroxyapatite dont la formule est Ca10(PO4)6(OH)2). Le fort pourcentage de minéraux dans l'émail est responsable non seulement de sa force et de sa dureté, supérieure au tissu osseux, mais aussi de sa friabilité. La dentine, qui est moins minéralisée et moins friable, est indispensable comme support et compense les faiblesses de l'émail.

 

L'hydroxyapatite est une substance minérale composée de calcium et de phosphate et hydroxylée. Elle est le constituant naturel majoritaire de l'émail dentaire (à 97%) et de la dentine (à 70%).

 

Discussion sur la résistance à la carie : La théorie officielle de la fluoration des autorités de la santé sur l’action systémique du fluorure sous-tend que le fluorure ingéré durant la formation des dents leur conférera une résistance à la carie. Pour illustrer cette assertion, prenons, comme exemple, l’énoncé de position sur la fluoration de l’eau potable, le ministère de la Santé de l’Alberta y affirme:

 

«Le fluorure est connu pour avoir un effet protecteur contre les caries dentaires tout au long de la vie. Chez les nourrissons et les enfants ayant des dents pré-éruptives, le fluorure ingéré est incorporé dans la structure de l'émail dentaire en développement, le rendant plus résistant à la carie après l'éruption.» — Alberta Health, Position statement on community water fluoridation Page 3

 

L'analyse rapporté dans un document du même gouvernement, A Review of Water Fluoridation Page 17, vient démolir scientifiquement cet énoncé de position :

 

« L'émail sain, à l'exception de ses quelques micromètres externes, contient généralement du fluorure à des niveaux d'environ 20 à 100 parties par million, ou ppm, en fonction de l'ingestion de fluorure pendant le développement de la dent. Les dents des enfants qui vivaient dans des zones où l'eau potable était fluorée pendant le développement des dents ont une teneur en fluorure vers l'extrémité supérieure de cette fourchette. Les quelques micromètres extérieurs d'émail peuvent avoir des niveaux de fluorure de 1 000 à 2 000 ppm.

 

Le fluorure dans la solution entourant les cristaux de CAP s'est avéré beaucoup plus efficace pour inhiber la déminéralisation que le fluorure incorporé dans les cristaux aux niveaux retrouvés dans l'émail. Ten Cate, Nelson et ses collègues et Featherstone et ses collègues n'ont trouvé aucune réduction mesurable de la solubilité acide du CAP synthétique (3 pour cent de CO3 en poids, comparable à celui du minéral de l'émail dentaire) avec environ 1 000 ppm de fluorure incorporé. Surtout, cela signifie que le fluorure incorporé pendant le développement des minéraux dentaires à des niveaux normaux de 20 à 100 ppm (même dans les zones où l'eau potable est fluorée ou avec l'utilisation de suppléments de fluorure) ne modifie pas de manière mesurable la solubilité acide du minéral. Même lorsque l'émail externe a des niveaux de fluorure plus élevés, tels que 1 000 ppm, il ne résiste pas mieux à la dissolution induite par l'acide que l'émail avec des niveaux de fluorure inférieurs... Le fluorure incorporé au cours du développement, c'est-à-dire de manière systémique dans le minéral dentaire normal — est insuffisant pour avoir un effet mesurable sur la solubilité acide.» [Emphase de nous]

 

Discussion sur les niveaux «optimaux» :  Si la fluoration n’est pas en mesure d’incorporer une quantité suffisante de fluorure pour atteindre un taux suffisant de fluoroapatite pour conférer une résistance de l’émail à l’acide engendré par les bactéries responsables de la carie, c’est toute la théorie de l’action systémique de la fluoration qui s’écroule en partant. L’objectif primaire de la fluoration est justement de viser à rendre l’émail des dents résistant à l’acidité. Or, ce but n’est pas atteint avec la fluoration de l’eau. Il faut donc conclure que la fluoration, à la concentration de 0,7 ppm et même à la concentration déterminée antérieurement de 1,2 ppm, est absolument incapable de faire accroître la concentration de fluorure dans l’émail à une concentration de 100 ppm, une concentration totalement inefficace contre la carie.  Même à 2000 ppm, soit 20 fois plus, la dissolution des cristaux de l’émail ne changerait que peu. La théorie systémique de la fluoration ne tient pas la route de la science. 

 

Discussion sur la fluorose dentaire :À des concentrations plus élevées que 0,7 ppm de fluorure qui est celle fixée pour la fluoration, nous aurions des taux et des sévérités de fluorose dentaire inacceptables voire catastrophiques. Pire encore, la fluorose dentaire qui est la résultante d’un apport excédentaire de fluorure, à cause de la nature poreuse et soluble des anomalies sur l’émail, rend les dents plus susceptibles à la carie. Or l’écart entre la dose recommandée de fluorure et la dose toxique qui engendre la fluorose dentaire est inexistante, c'est-à-dire que la dose recommandée est déjà toxique, s’illustrant par la fluorose dentaire.

 

Conclusion : Si l’action systémique du fluorure n’est pas le mode d’action du fluorure, alors pourquoi promouvoir la fluoration, qui repose sur la théorie erronée d’une action systémique du fluorure. Si la nature avait vraiment voulu conférer aux dents une résistance à la carie par le fluorure, les reins ne se soucieraient pas d’éliminer 50 % de la dose consommée, le lait maternel qui n’en contient pratiquement pas en aurait beaucoup plus et la fluorose dentaire ne surviendrait pas avec une incidence si élevée de 65% avec la fluoration de l’eau. — Neurath, C. Limeback, H, Osmunson, B., Dental Fluorosis Trends in US Oral Health Surveys: 1986 to 2012, JDR Clinical and Translational Research,6 mars, 2019.

FAIT SUR LE FLUORURE

Les autorités sanitaires NE CONNAISSENT PAS la concentration optimale de fluorure dans l'émail de la dent pour la rendre résistante à la carie.

COMMENT POUVEZ-VOUS AIDER AUJOURD'HUI ?

Des mises à jour ont été apportées au site Web de Fluoride Free Canada. Pour faciliter la localisation des mises à jour, un lien ***Quoi de neuf*** a été ajouté au menu d'accueil. Faites-en la vérification!

Sincèrement,

Dr James Winter, Ph.D.

Canada sans fluorure

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