L'ironie de notre situation est qu’en partie notre mouvement anti-fluoration est accusé d'être contre la science, ou supposé l’être, un peu comme les anti-vaccins anti-Covid-19. La réalité c’est, comme vous le savez, que la science est, en fait, de NOTRE côté. Mais, comme pour à peu près tous les autres enjeux, les médias ne font aucune recherche. Je me souviens que lorsque j'étais jeune professeur, j’ai proposé de faire parvenir à des journalistes des. "Non merci", disaient-ils... à chaque fois. "Résumez-les simplement pour moi".
Donc, une partie du présent problème est que les journalistes sont paresseux. Mais, plus que cela, ils n'ont plus le temps de FAIRE des recherches, car leurs équipes se sont éclaircies au point qu'il n'y a tout simplement plus assez de temps dans la journée et ils ne sont pas motivés.
L'autre problème, c'est que lorsque les dentistes ou les médecins résument l'état des lieux, cela se limite à résumer les recommandations de leurs associations, ou de Santé Canada, qui influencent ce qu'ils peuvent dire ou faire. Vous contredisez ces organisations au risque de perdre votre travail et de votre gagne-pain.
Certains journalistes sont « progressistes » et même réfléchis. Craig Pearson du Windsor Star en est un exemple. (Et je ne dis pas cela simplement parce qu'il était l'un de mes étudiants diplômés !) Mais, comme Craig me l'a dit, il y a des années, « si le fluorure est mauvais pour vous, pourquoi TOUS les dentistes, médecins et scientifiques SOUTIENNENT-ils son ajout dans l'eau?» Je ne savais pas trop quoi lui dire à l'époque. J'ai progressivement répondu à sa question, au fil du temps….
Cela me rappelle comment je pensais, que si vous montiez juste assez haut dans la chaîne de commandement, dans une université, par exemple, vous finiriez par trouver quelqu'un avec la perspicacité, l'intelligence et l'intégrité pour faire la bonne chose. À maintes reprises, j’ai confronté les forces du mal que pour faire envoyer paître. C'est un peu comme la façon dont la femme autochtone Jody Wilson-Raybould décrit son service dans le gouvernement libéral de Justin Trudeau. Elle a même intitulé son nouveau livre, Indian in the Cabinet: Speaking Truth to Power.
J’aurais voulu lui dire : « Jody : ça ne sert à rien de dire la vérité au pouvoir. Ils en sont conscients. Ils continueront de l'ignorer, tant que nous les laissons faire. Ils ne sont pas intéressés par la vérité, mais seulement au pouvoir. Un politicien souhaite simplement être réélu. Un homme d'État veut faire ce qu'il faut. C'est ce fait essentiel que Jody étale dans son livre.
Donc, comme je l'ai expliqué dans l'interview que le professeur Dan Broudy a fait avec moi, il ne sert à rien de se plaindre aux médias qu'ils ne font pas leur travail. La réalité est qu'ils font bien leur travail, qui est de soutenir l'idéologie des un pour cent qui possèdent les médias. L'unanimité.
Les journalistes nieront ce fait toute la journée, il ne sert donc à rien de discuter avec eux. Ceux qui SONT progressistes apprennent simplement à se contenter de petites victoires, partout où ils peuvent les remporter.
Voici mes conseils concernant les médias. Trouvez UN journaliste généralement ouvert d'esprit dans les médias locaux, si vous le pouvez. Encouragez-les et aidez-les à faire la recherche. Prenez votre temps, car cela prendra beaucoup de temps. Et, comme nous le savons, s'ils voient la recherche, ils finiront par voir la lumière..