Le compte rendu sur le FLUORURE Canada sans fluorure |
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Bonjour : DÉMOLIR LES MYTHES – ÉPISODE #2 |
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MYTHE #2 – Les autorités de la santé connaissent exactement la quantité de fluorure nécessaire chaque jour pour assurer que les cristaux d’apatite de l’émail dentaire seront transformés en un taux suffisant de fluoroapatite pour le rendre résistant à la carie dentaire. |
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Nous avons vu dans la précédente infolettre que la concentration en fluorure de l’émail dentaire n’arrive pas par la fluoration de l’eau en un taux suffisant pour même effleurer un quelconque attribut de résistance de l’émail à la dissolution en milieu acide. Même en atteignant une concentration de 1000 ou 2000 parties par million, soit 10 à 20 plus que la concentration de 20 à 100 parties par millions atteinte avec la fluoration de l’eau, l’émail ne serait sensiblement pas plus résistant à la carie. Or la fluoration de l’eau repose essentiellement sur l’hypothèse de son effet systémique dans la protection contre la carie, c’est-à-dire du passage du fluorure absorbé par le système digestif et transporté par le sang jusque dans la dent. Comme cette hypothèse ne tient pas l’analyse scientifique, la fluoration de l’eau potable n’a pas de raison d’être, en effet, rien ne sert d’avaler de l’eau fluorée si l’action du fluorure ne passe par le système. Si l’action du fluorure n’est que topique, la faible quantité dans l’eau potable et la courte durée du contact avec les dents ne permettra pas de rendre l’émail résistant à la carie. Pourquoi alors ajouter du fluorure à l’eau potable? LA DOSE FAIT LE REMEDE OU LE POISON Aujourd'hui, nous allons démystifier le mythe #2 avec une explication scientifique du concept irréaliste d'un «apport optimal» de fluorure qui serait efficace contre les caries. La fluoration de l’eau potable tout comme celle du sel est une mesure qui se veut être de santé publique par laquelle les autorités de la santé visent à administrer une substance considérée comme un oligoélément, le fluorure, dans le but de prévenir une maladie endémique, la carie dentaire. Si nos autorités ont choisi de faire un tel ajout à l’eau, c’est qu’elles considèrent que l’apport en fluorure dans la diète n’est pas optimal, donc que la population en général est carencée. Les gouvernements ont institué d’autres mesures de santé publique pour contrer des maladies associées à des carences nutritionnelles souvent endémiques dans la population. Ainsi le recours à la fortification des aliments vise à la prévention de l’hypothyroïdie, de l’anémie ferriprive, de la pellagre et du rachitisme. Ainsi, ils ont ajouté de l’iode au sel, du fer et de la niacine à la farine blanche et de la vitamine D au lait. Avant de mettre en place une mesure de santé publique telle la fortification d’un aliment, il faut se poser une somme de questions sur la pertinence de cette fortification, sur le choix du véhicule pour son administration, sur la nature et la qualité du nutriment ajouté, sur le contrôle des écarts dans la dose que les consommateurs recevront, ce qui revient à la quantité du nutriment qui sera nécessaire à ajouter à l’aliment. Conséquemment, la fortification des aliments suppose toujours des risques d’un apport insuffisant ou d’une surdose. Par exemple, l’iodation du sel ne rejoint pas les patients sur une diète restrictive en sodium (en sel) et peut nuire à une personne souffrant d’hyperthyroïdie ayant déjà une diète riche en iode. Il aurait fallu faire le même type d’analyse, en soulevant les mêmes questions avant de lancer la fluoration de l’eau et nous ferons la démonstration que l’analyse effectuée par les autorités de la santé a été lamentablement superficielle. Les oligoéléments sont des nutriments minéraux dont le corps humain ne requiert qu’en petites quantités. Dans un ordre décroissant pour la quantité requise quotidiennement, on retrouve le fer, le zinc, le manganèse, le cuivre, le bore, l'iode, le sélénium, chrome, le molybdène, le vanadium et le cobalt. Les autorités de la santé prétendent que le fluorure est un oligoélément essentiel à la santé mais comme aucune fonction physiologique du corps humain ne dépend du fluorure, nous devrions mettre en doute un quelconque rôle nutritionnel. Théoriquement, lorsqu’un oligoélément est essentiel, une déficience tout comme un apport excessif nuiront à la santé, voire même pourront causer la mort. |
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Relativement au fluorure, s’il était un oligoélément essentiel, il devrait donc y avoir une dose optimale qui aura un effet bénéfique sur la santé, y compris la santé dentaire et une dose excessive qui deviendra toxique. Ceci nous amène à élaborer sur la terminologie et sur quelques notions scientifiques de base que l’on n’aborde pas souvent dans le débat. Le volumineux rapport du U.S. National Research Council, intitulé Fluoride in Drinking Water, a Scientific Review of EPA’s Standards, publié en 2006 est la plus sérieuse analyse de l’apport en fluorure aux États-Unis en calculant les facteurs de risque. |
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Dans de futures infolettres nous allons faire la preuve que, dans le cas la fluoration, le facteur de sécurité de 1 choisi pour l’humain par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis l’a été de façon arbitraire et avec des critères bien discutables sur ce que constituent des effets néfastes. [Voir Terminologie et notions scientifiques de base] Certes dans cette infolettre, nous aborderons sommairement le critère de la fluorose modérée comme symptôme minimal d’un effet néfaste. Si la fluoration se définissait comme une mesure scientifique rigoureuse, depuis son lancement en 1945, nous aurions dû connaître et avoir déterminé exactement : l’apport journalier recommandé (AJR) la dose journalière admissible (DJA) (dose humaine) la dose sans effet nocif observé (DSENO) la dose minimale avec effet nocif observé (DMENO) le facteur de sécurité (FS)
Les quatre premiers points devraient être exprimés en mg de fluorure par kg de poids corporel et par jour (mg/kg/jour). Pour faire l’illustration de l’amateurisme des autorités de la santé relativement à la fluoration, nous pourrions bien remonter au début de l’histoire de la fluoration jusqu’en 1945. Nous nous contenterons ici de prendre l’exemple du document canadien de 158 pages, rédigé en 1974, principalement par un groupe de dentistes experts du ministère des Affaires sociales du Québec, aujourd’hui nommé ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, intitulé Dossier technique sur la fluoration 1974. Il a servi pour convaincre le parlement du Québec à adopter la Loi 88 au Québec rendant la fluoration obligatoire pour toutes les municipalités du Québec ayant un réseau d’eau potable. Il y a eu une commission parlementaire sur le dossier de la fluoration à laquelle ont participé les associations médicales et dentaires du Québec supportant la fluoration. Elle a été votée en 1975, imposant la fluoration. Le Dossier technique sur la fluoration 1974 se présente donc comme un document fondamental sur lequel repose toute la science appuyant cette mesure de santé publique au Québec. En voici quelques extraits pour illustrer ses déficiences quant à la rigueur scientifique. (Page 11) «Pour le Québec, la teneur idéale en fluorure a été fixée à 1,2 ppm (parie par million) ou 1,2 milligrammes de fluorures par litre d’eau. Grâce à la fluoration contrôlée de l’eau on peut réduire l’attaque de la carie dentaire jusqu’à 60% sans provoquer d’effets secondaires indésirables.» (Page 16) «Toutes les études faites sur l’extraordinaire phénomène fluor/carie, aboutissent aux conclusions suivantes : 1. Nous connaissons exactement la teneur idéale en fluorures de l’eau permettant d’obtenir l’effet de protection contre la carie sans avoir à redouter la présence de fluorose. 5. La teneur idéale en fluorures de l’eau assure une protection maximale contre la carie. Une plus grande teneur en fluorures n’augmentera pas la protection contre la carie mais pourra provoquer la fluorose.» (Page 52) «La quantité de fluor ingérée quotidiennement par un enfant ne doit pas dépasser 2 mg si on veut éviter tout risque d’apparition de l’émail tacheté.» Dans ce document de 158 pages visant à promouvoir une mesure que l’on prétend d’une rigueur scientifique indiscutable, il n’y a pourtant aucune donnée exprimée en mg de fluorure par kg de poids corporel par jour (mg/kg/jour) comme mentionné ci-dessus. Ceci illustre qu’avec la fluoration de l’eau, on a mis en place une politique de santé publique qui consiste dans l’administration d’une substance dans un but thérapeutique sans connaître ni l’apport journalier recommandé (AJR) et ni la dose minimale avec effet nocif observé (DMENO) en tenant compte du poids du sujet. On n’administre pas la même dose d’un médicament ou d’un nutriment à un bébé de 6 mois de 7 ou 8 kg qu’à un adulte de 65 ou de 100 kg. C’est fondamental en médecine. Pire encore, il est dit dans le Dossier technique sur la fluoration 1974 que la dose quotidienne maximale ne doit pas dépasser 2,0 mg. Pourtant dans ce même dossier, le seul tableau sur ce sujet rapporte, à la page 52, que l’apport quotidien total (eau, aliments, pollution, dentifrice) pour les enfants du groupe d’âge de 10-12 ans, dépasse le maximum de 2,00 mg par jour, à 2,16 mg. D’autant plus que cet apport total a été calculé sur des écarts des plus conservateurs pour chacune des sources d’exposition au fluorure. EST-CE QUE 2,0 MG PAR JOUR EST UNE DOSE SANS EFFET NOCIF OBSERVE (DSENO)? Premièrement, c’est une façon archaïque d’exprimer une dose quotidienne et cette façon persiste encore aujourd’hui. L’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (U.S. EPA) publie une base de données des valeurs de toxicité dérivées des relations dose-réponse reliant l'exposition (dose) à l'effet sur la santé pour divers produits chimiques trouvés dans l'environnement. Cette base de données, appelée Integrated Risk Information System (IRIS; U.S. EPA 2003), fournit les valeurs de toxicité. La dose de référence (DR) publiée par l'EPA pour le fluorure est de 0,06 mg/kg/jour et elle est basée sur la dose sans effet nocif observé (DSENO) de 0,06 mg/kg/jour. La dose sans effet nocif observé (DSENO) est dérivée d'une étude chronique portant sur l'effet critique (la fluorose dentaire modérée-sévère) dans une population sensible d'humains (enfants). La fluorose dentaire modérée n’est pas qu’un effet esthétique sur la dent, c’est une sérieuse manifestation de toxicité mais c’est le critère retenu seuil de toxicité par l’EPA. Ce critère du seuil de toxicité est plus que discutable. Il faut se rappeler que lors de la commission parlementaire au lancement de la fluoration au Québec, les autorités du ministère de la santé ont juré que cette mesure n’entrainerait pas plus de 10% de cas de fluorose très légère, au pire. Certes, les statistiques récentes sur la fluorose dentaire ont démontré qu’elles ne s’étaient trompées que de 700%. Dental Fluorosis Trends in US Oral Health Surveys: 1986 to 2012, JDR Clinical and Translational Research, 6 mars, 2019— Neurath, C. Limeback, H, Osmunson, B. DOSE MAXIMALE SECURITAIRE Revenons à la dose de référence (DR) de l'EPA pour le fluorure qui est de 0,06 mg/kg/jour, c’est-à-dire la dose maximale sécuritaire et établissons les calculs en fonction du poids moyens des enfants suivant l’âge à partir de l’apport quotidien recommandé de 2,00 mg pour un enfant (dont l’âge n’est pas défini) tel que conseillé dans le Dossier technique sur la fluoration 1974. L’apport quotidien de 2,00 exprimé en mg/kg de poids/jour et pourcentage de l’excédent de la dose recommandée (DR) : |
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Les dentistes experts du ministère de la Santé du Québec, auteurs du Dossier technique sur la fluoration 1974, ont été très catégoriques quant à l’exactitude de leurs connaissances tirées de toutes les études scientifiques publiées en dentisterie jusqu’à cette date. (Page 16) «Nous connaissons exactement la teneur idéale en fluorures de l’eau permettant d’obtenir l’effet de protection contre la carie sans avoir à redouter la présence de fluorose.» Pour le moins que l’on puisse dire c’est que leur prétention quant à la qualité de leur savoir et sans doute de tout le savoir découlant de toutes ces études de cet époque et encore d’aujourd’hui illustre le degré de leur ignorance et de leur incompétence. Quand la dose recommandée dépasse grandement la dose de référence (DR) pour clairement se situer dans la dose minimale avec effet nocif observé (DMENO), il est clair que cette mesure de santé publique a été et demeure encore mal étudiée et par conséquence dangereuse pour la santé. L’Association dentaire américaine et l’Association dentaire canadienne ont longtemps prétendu que la dose quotidienne maximale sécuritaire pour un adulte était de 6,0 mg et que 4,0 à 5,0 mg étaient l’écart idéal pour prévenir la carie. |
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Les recommandations des associations dentaire étaient donc dans le champ quant à la dose de référence (DR), la dose journalière admissible (DJA) et quant à l’apport journalier recommandé (AJR) pour les adultes. QUELLE SERAIT LA VALEUR DE L’APPORT JOURNALIER RECOMMANDÉ (AJR) POUR LE FLUORURE? Le groupe scientifique sur les produits diététiques, la nutrition et les allergies (NDA) de l'Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé la valeur de l’apport journalier recommandé (AJR) pour le fluorure provenant de toutes les sources (y compris les sources non alimentaires, tel le dentifrice) à 0,05 mg/kg de poids corporel par jour pour les enfants et les adultes. Cette norme se traduit à un l’apport journalier recommandé (AJR) bien en dessous des recommandations des associations dentaires américaines et canadiennes, les organismes professionnels sur lesquels les gouvernements s’appuient pour instaurer la fluoration: 0,50 mg pour un enfant d’un an 2,75mg pour une femme 3,40 mg pour un homme Comme un enfant d’un an peut boire directement en tant que breuvage, selon une étude sur les écarts types, jusqu’à 0,88 litre d’eau dans une journée, l’eau fluorée à elle seule, à la concentration recommandée de 0,7 ppm, peut lui fournir 0,62 mg de fluorure, dépassant de 124% l’apport journalier recommandé (AJR) et de 103% la dose de référence (DR), donc la dose limite de la toxicité qu’il ne faut pas rejoindre. À cet apport, on n’a pas pris en compte le fluorure provenant de toutes les autres sources (jus, aliments, dentifrice, pollution, etc.). CONCLUSION Après 77 ans depuis le lancement de la première expérience de la fluoration artificielle effectuée sur la population de Grand Rapids, le 25 janvier 1945, les autorités de la santé des pays qui supportent la fluoration ignorent toujours l’apport quotidien exact en fluorure qui attribuerait une résistance de l’émail à la carie par une formation de fluoroapatite. Elles ne connaissent pas plus la concentration nécessaire de fluoroapatite qui conférerait à l’émail une supposée résistance. Aujourd'hui encore, les autorités sanitaires semblent réticentes à discuter de la dose de référence (DR) et de la dose sans effet nocif observé (DSENO) en ce qui concerne la fluoration, car les deux seuils sont contradictoires ; c'est-à-dire que la seule façon d'atteindre le niveau optimal pour des dents saines consiste à en consommer une quantité toxique. C'est pourquoi il est irréaliste d'établir l'apport optimal de fluorure de toutes sources qui sera efficace contre les caries et malgré tout sans danger pour la consommation. Gilles Parent, ND.A. Membre du conseil de Canada sans fluorure Coauteur de La fluoration : autopsie d’une erreur scientifique |
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FAIT SUR LE FLUORURE La quantité de fluorure nécessaire pour prévenir les caries est nettement supérieure à la quantité maximale considérée comme sans danger pour la consommation, en particulier pour le développement du cerveau chez les jeunes enfants. |
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COMMENT POUVEZ-VOUS AIDER AUJOURD'HUI ? Veuillez consulter notre page Plaidoyer pour voir les localités au Canada qui sont ou ont été mises au défi d'éliminer les mandats de fluoration. Si vous connaissez d'autres sites Web/pages Facebook où des Canadiens éprouvent des difficultés, veuillez nous en informer. De plus, si vous êtes dans une municipalité qui envisage la fluoration et que vous n'avez pas de groupe de soutien local, nous vous ajouterons à notre « Liste des municipalités sur surveillance» et serons heureux de vous aider à tout moment. |
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Sincèrement, Dr James Winter, Ph.D. Canada sans fluorure Directeur de l’infolettre |
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