L’utilisation de l’eau fluorée au niveau industrielle alimentaire a augmenté la concentration de fluorure dans les aliments ainsi préparés de 1,5 à 6 fois selon les aliments et les procédés. Sans parler du volume élevé de boissons préparées que nous consommons, comme les jus dilués, le café et le thé.
Comme si les paramètres n’étaient pas déjà assez complexes, depuis le lancement des premières expériences de la fluoration en 1945, nous avons multiplié les sources d’exposition au fluorure. Nous consommons beaucoup plus d'aliments et de boissons préparés industriellement aujourd'hui. Comme il y a de plus en plus de villes qui ont introduit la fluoration, il y a de plus en plus d’usines qui sont alimentées en eau fluorée. L’apport en fluorure des aliments a sensiblement doublé sinon triplé depuis ce temps.
Tenir le décompte de l’apport des autres sources
de fluorure est aussi essentiel.
En premier, nous avons assisté à l’introduction de suppléments de fluorure afin d’apporter les supposés bénéfices de la fluoration dans les communautés n’ayant pas encore introduit la fluoration.
Puis à partir des années 60, il s’est ajouté une panoplie de produits d’hygiène dentaire contenant du fluorure afin d’augmenter l’efficacité de la fluoration. L’intention des experts étaient de joindre à l’effet systémique du fluorure provenant de l’eau ou des suppléments un effet topique :
o En premier, on a vu apparaître les dentifrices au fluorure, ensuite les rince-bouche au fluorure, puis les rince-bouche à hautes concentrations disponible seulement chez les dentistes.
o Insatisfait encore, le marché a introduit, suivant les concentrations ou l’usage, des produits, soit pour le public ou soit réservés aux professionnels : des gels, des scellants, des laques, des soies dentaires, des brosses-à-dent, les gommes-à-mâcher, des amalgames et des composites au fluorure.
Toutes ces sources augmentent l’apport en fluorure et il est impossible de ne pas en avaler ou de ne pas en absorber une certaine dose via les muqueuses. Les doses ainsi consommées varient encore d’un individu à l’autre et d’une journée à l’autre.
Quels sont les parents qui prennent le temps de surveiller étroitement leurs enfants à chaque brossage des dents pour s’assurer qu’ils n’emploient pas plus que la grosseur d’un petit pois de dentifrice, qu’ils le recrachent bien et qu’ils se rincent adéquatement la bouche ensuite?
QUI SURVEILLE ?