Qu'est-ce que l'ébullition mentale, cette hyperactivité cérébrale qui épuise notre psyché?

Trop réfléchir, toujours penser, continuellement cogiter : l'ébullition mentale, état proche de la rumination, se définit comme une activité cérébrale et psychique qui ne cesse jamais. Un esprit qui bouillonne non-stop, aux difficiles conséquences sur le quotidien et à l'origine d'une forte détresse psychologique. Peu renseignée dans la littérature scientifique car non établie cliniquement, cette effervescence de pensées se rapproche de la rumination mentale ou de la tachypsychie, un état où l'esprit est actif en permanence.

Des troubles qui peuvent déclencher stress, anxiété et même brouillard cérébral mais que certains techniques peuvent venir apaiser. Un cerveau bouillonnant tel une cocotte minute : voilà comment on pourrait définir l'ébullition mentale. Un état que les médecins et spécialistes rapprochent, eux, de l'overthinking. Une "hyperactivité des neurones" qui engendre une véritable détresse psychique : on a le sentiment que le cerveau tourne en boucle, sans jamais pouvoir l'arrêter. C'est comme si on avait perdu le frein. On ne peut arrêter les pensées de tourner en boucle, peu importe l'activité que l'on est en train de faire

Des pensées incontrôlables, alors qu'il nous est impossible de ne pas sur-réfléchir. C'est un processus automatique qui s'impose à nous et qui fonctionne en boucle. Des idées qui se nourrissent sans arrêt les unes avec autres. On auto-entretient un discours intérieur sur lequel on n'a pas de prise

Les gens qui arrivent à s'ancrer dans le présent y sont moins sujets, comme ceux qui ont une approche corporelle, dans les sensations, qui sont moins dans le mental. Les gens qui ont une tendance anxieuse, à beaucoup mentaliser, sont souvent soumis à ces phénomènes. Enfin, certains états pathologiques augmentent les ruminations comme les troubles anxieux, la dépression ou certaines troubles de la personnalité

"Le travail cognitif entraîne une véritable altération fonctionnelle, accumulation de substances nocives, donc la fatigue serait bien un signal pour nous fait arrêter de travailler mais dans un autre but : préserver l'intégrité du fonctionnement cérébral", a déclaré Mathias Pessiglione, directeur à l'Inserm

Pour apaiser cet état plus que douloureux, se tourner vers un.e professionnel.le de santé peut aider les personnes concernées à débusquer les sources cachées de mal-être, autant que les solutions possibles. Les solutions existent : il faut enclencher un réancrage dans l'instant présent. Pour cela, le sport aide beaucoup. Il y a aussi l'approche psychocorporelle, la musique, l'art, la méditation. Enfin, il y a toutes les méthodes psychocorporelles qui visent à se réancrer dans son corps, pour aligner les pensées, les sensations et les émotions, avec l'impression d'un réalignement et d'un rééquilibrage, source de détente et de mieux-être.
 

Ci-joint l'article complet

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Patrick BOBICHON

Praticien de la psychothérapie Vittoz

Instructeur FOVEA

Coordinateur de l'étude scientifique FOVEA (IRDC)

Responsable de la formation d'Instructeurs FOVEA (IGF)

Pour Particuliers, Groupes et Organisations

En cabinet, sur site et par visio

Qui suis-je ?

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Vidéo de présentation sur l'étude FOVEA par Rebecca Shankland