Newsletter du mois d'Avril 2016 Un printemps riche en rencontres |
|
|
Rencontre passée Mercredi 20 Avril, Catherine Poulain est venue nous présenter son roman "Le grand Marin". En lice pour le prix du livre Inter et pour le Goncourt du premier roman, « Le grand marin » nous a embarqués dans les eaux tumultueuses de l’Alaska. Rencontre à venir Le mardi 17 Mai à 20H, Liragif recevra le talentueux auteur Israélien Benny Barbash. Dramaturge, écrivain, scénariste, Benny Barbash est né à Beer-Sheva en 1951 et vit à Tel-Aviv. Il est l’un des fondateurs du mouvement La Paix maintenant. Avec My First Sony, Little Big Bang, ou tout récemment La vie en cinquante minutes, Benny Barbash poursuit une oeuvre romanesque sensible, riche, intelligente. De passage à Paris, il nous fait l'honneur de venir jusqu'à Gif nous présenter son dernier roman "La vie en cinquante minutes", un livre hilarant d'une grande finesse. Venez donc nombreux assister à cette rencontre qui sera animée par Michel Zlotowski, interprète talentueux, dont vous connaissez certainement la voix si vous écoutez France Inter ou France Culture. Un très beau moment en perspective... |
|
|
Quelques mots sur Benny Barbash ( le Monde des livres, 24/02/2011) Moins connu en France qu'Amos Oz, Benny Barbash est lui aussi l'un des fondateurs du mouvement La Paix maintenant. Mais en Israël, tout le monde sait que ses pièces de théâtre, films et séries télé sont très politisés. Et même, admet-il comme à regret de sa voix douce et profonde, ses romans. "La politique s'est infiltrée dans toutes les strates de la société israélienne : que l'on prenne un taxi, boive un café ou célèbre Seder, on discute politique. On ne peut y échapper, ni fuir ces questions : elles vous courent après." En savoir plus sur Le monde des livres crédit photo: Zulma éditions |
|
|
La vie en cinquante minutes Benny Barbash traduit de l'hébreu par Rosie Pinhas Delpuech Il suffit d'un cheveu blond trouvé sur le maillot de corps de son mari pour que la vie de Zahava bascule. Elle en est sûre, il la trompe. Commence alors une longue enquête délirante pour découvrir à qui appartient ce cheveu. Rien n'arrêtera Zahava qui va faire des découvertes improbables! C'est un livre très drôle, avec des situations rocambolesques à la limite de l'absurde mais c'est aussi une belle réflexion sur le couple, la confiance et le danger de la routine quand on vit depuis longtemps ensemble. Nous aimons Barbash depuis longtemps à Liragif. Son premier livre, My little first sony, qui a reçu le Prix Grand Public du Salon du livre de Paris, est un petit bijou. Nous avions également beaucoup aimé Monsieur Shapiro T |
|
|
Le grand marin Catherine Poulain Lili fuit Manosque mais aussi elle même. C'est une obsession, un but ultime, elle veut aller au bout du monde, le plus au nord possible. Après un long voyage, elle arrive en Alaska où elle trouve du travail sur un bâteau de pêche. Commence alors une aventure incroyable. Il lui faudra faire sa place dans ce milieu d'hommes, qui comme elle, doivent lutter pour rester en vie dans cet environnement hostile. C'est le récit d'une quête initiatique. La mort est toujours proche mais elle rend la vie intense et précieuse. L'écriture est belle, sobre.Un premier roman que nous vous recommandons vivement. |
|
|
Le monde à venir Dara Horn trad. de l'anglais (États-Unis) par Michèle Lévy-Bram Quatrième de couverture Benjamin Ziskind est un raté surdoué : d'une intelligence exceptionnelle, il en est réduit à rédiger des questions alambiquées pour un jeu télévisé de seconde zone. Sa femme l'a quitté, il ne se remet pas de la mort de ses parents et le succès de sa sœur jumelle, Sara, jeune femme libre et épanouie, achève de le déprimer. Quand il se retrouve entraîné de force à un cocktail de rencontres pour célibataires organisé dans un musée de New York, il pense avoir touché le fond. Or la soirée ne se déroule pas comme prévu... Pendant que ses partenaires potentielles éclusent leur champagne en gloussant, Ben tombe en arrêt devant une toile de Chagall. Ce petit tableau, il le reconnaît : il trônait, autrefois, dans l'appartement familial. Que fait-il là? Sur un coup de tête, Ben le glisse sous sa veste et s'enfuit. Débute alors une incroyable odyssée à rebours pour retracer l'histoire de ce tableau qui est aussi celle de la famille Ziskind, commencée il y a longtemps, dans la Russie... Un ancien premier roman que j'avais envie de recommander à nouveau car il fait partie de mes coups de coeur |
|
|
Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas traduit du hongrois par : Charles ZAREMBA, Natalia ZAREMBA-HUZSVAI Imre Kertesz était l’un des derniers survivants d’Auschwitz. Dans son discours de Stockholm, il disait d’ailleurs que cela résumait peut-être sa véritable histoire : « Etre mort une fois pour continuer à vivre. » L’écrivain hongrois Imre Kertész, Prix Nobel de littérature en 2002, s’est éteint à l’aube, jeudi 31 mars 2016 à son domicile de Budapest. Le kaddish, c'est la prière des morts en hébreu. Dans ce livre d'une intensité incroyable et douloureuse, Kertesz pleure sur l'enfant qu'il refuse de mettre au monde après son enfer dans les camps mais il écrit également de manière plus générale, avec un rythme incantatif qui est celui du kaddish, sur l'impossibilité de donner la vie après l'holocauste. Un livre tout simplement magnifique et bouleversant. |
|
|
Dalva Jim Harrison traduit de l'anglais par Brice MATTHIEUSSENT Jim Harrison, le père de la sublime Dalva, est décédé le mois dernier. Il avait le don pour décrire l'Amérique des prairies et des forêts (voir article Télérama Dalva, est une jeune américaine qui retourne sur la terre de ses ancêtres, dans le Nebraska pour mettre de l'ordre dans sa vie. Dans ce ranch perdu en pleine nature, elle découvre petit à petit l'histoire de sa famille indienne. Quel bonheur quand on apprend que cette magnifique saga a une suite "La route du retour", tout aussi captivante que Dalva. Vous pouvez tout lire de Jim Harrison, exceptés peut être ses deux derniers romans qui ne sont pas à la hauteur du reste de son oeuvre.. |
|
|
Un chemin de table Maylis de Kerangal Un petit roman tout simple de Maylis de Kerangal, qui décidément, aime se pencher sur des métiers dont elle ignore tout au départ, le BTP dans Naisssance d'un pont, la chirurgie dans Réparer les vivants et la cuisine dans Un chemin de tables. Mauro est un jeune étudiant qui décide de se lancer tardivement dans des études de cuisine. On le suit à travers Paris, d'une brasserie parisienne à un restaurant étoilé, d'un bistrot à une auberge gourmande. L'auteur se sert de son personnage pour nous initier à ce monde méconnu de la gastronomie française, un monde dur, exigeant mais qui donne naissance à des mets que le monde entier nous envie. Un joli témoignage romancé. |
|
|
|
|