La Méthode Vittoz: le pouvoir transformateur de la présence attentive

 

Le Petit Journal Vittoz

 

L'actualité en lien avec la Méthode Vittoz, le Programme FOVEA, les Neurosciences et la Psychologie Positive.

 

Août 2023 - N°78

 
« Le sens de la vie, c’est de se transformer, pour passer de l’inconscience à la conscience, de la peur à l’amour»

 

Frédéric Lenoir (Morges, Suisse, Décembre 2022)

 

 

La crise existentielle: la repérer, la soigner

 

La crise existentielle se définit comme le sentiment d’une perte de sens de sa propre vie. La personne s’interroge sur sa place, sur ses choix (professionnels, sentimentaux, familiaux, amicaux), sur son avenir, sur l’intérêt que présente encore son existence à ses yeux. Cette remise en question gangrène peu à peu tous les domaines de la vie: couple, famille, amis, lieu de vie. Même si les symptômes observés se rapprochent de ceux d’une dépression, il s’agit d’un problème psychologique autre.

On observe souvent une forme de déni du mal-être, une banalisation de ce dernier, que la personne considère comme commun à chacun à un moment ou à un autre de son parcours de vie. Des symptômes se manifestent au fil du temps : apathie, fatigue non justifiée par un effort physique, sommeil perturbé, manque d’appétit, anxiété, hyperémotivité, irritabilité, repli sur soi. Mais la crise existentielle peut aussi avoir des effets inverses: elle l’exhorte à faire des changements radicaux dans sa vie, à tout envoyer valser. Cette forme d’euphorie est en quelque sorte une fuite face aux questionnements qui peut se faire dans diverses addictions (alcool, nourriture, drogue) pour combler par l’addiction un vide existentiel.

Divers évènements déclencheurs:
- la perte d’un proche, une séparation amoureuse, une dispute avec un ami, la perte de son travail ;
- l’isolement : le télétravail, l'exclusion peuvent conduire à la solitude
- prendre une décision qui engage sa vie sociale, affective, professionnelle, c’est une grande responsabilité qui peut être vécue comme anxiogène
- un accident ou une maladie grave qui nous confronte au risque de mort.

Une crise existentielle n’est pas une maladie en soi. Elle peut même avoir des côtés très positifs, car elle oblige la personne à s’interroger sur ses choix, dans tous les domaines de sa vie, à redéfinir ses priorités, ses besoins, ses envies. Elle contraint la personne à évoluer dans une direction plus conforme à ce dont elle a besoin. C’est quand cette crise existentielle dure depuis plus d’un mois sans amélioration, sans capacité à rebondir, sans réussir à se fixer de nouveaux objectifs, avec des symptômes dépressifs qui s’installent et peuvent mener à la dépression grave, qu’il faut absolument consulter.

Des médicaments peuvent être prescrits de type antidépresseurs et anxiolytiques, de façon transitoire. Une psychothérapie est aussi préconisée, où le patient apprend à identifier ses besoins essentiels, à sortir de schémas de pensées sclérosants, à mettre fin à des comportements non adaptés, à identifier ce qui l’a fait s’éloigner de ses désirs. Ce travail peut être douloureux psychologiquement, mais il est indispensable pour avancer et surmonter cette crise existentielle. Une thérapie peut guérir de blessures anciennes, orienter la personne vers les aspects positifs de la crise, réintroduire dans l’existence des actes sources de plaisir.

 

Comment prévenir la crise existentielle?

Il n’existe pas de recette pour éviter à une personne de traverser une crise existentielle. Certains éléments déclencheurs (deuil, rupture, licenciement…) sont imprévisibles et hors du contrôle de la personne. Toutefois, il est possible de limiter les risques d’y être confronté un jour en adoptant, tout au long de sa vie, un comportement et des choix les plus conformes possibles à ses besoins. Ce qui suppose donc :

  • d’identifier ses besoins primordiaux, ses envies, de différencier ce qui est essentiel de ce qui est accessoire ;

  • de poser des actes qui vont dans le sens des envies et des besoins identifiés ;

  • de savoir poser des limites, de faire respecter son territoire, d’oser dire non ;

  • de cultiver un esprit positif : pour développer le sentiment de gratitude

     

Toute crise est une invitation à se réinventer pour être plus aligné(e) avec ses désirs profonds et changer de regard sur soi, les autres, le monde, pour développer une attitude plus consciente d'ouverture et laisser résonner en soi la confiance et la joie.

 

Accéder à l'article complet dans Femme Actuelle

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Patrick BOBICHON

Praticien de la psychothérapie Vittoz

Instructeur FOVEA

Coordinateur de l'étude scientifique FOVEA (IRDC)

Directeur de la formation d'Instructeurs FOVEA (IGF)

 

Pour Particuliers, Groupes et Organisations

En cabinet, sur site et par visio

Qui suis-je ?

 

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Pourquoi les espaces naturels sont bons pour notre cerveau?

 

Les bienfaits de la nature sur notre organisme remonteraient à la nuit des temps, ancrés dans notre cerveau. Notre cerveau a évolué en synchronie avec la nature pendant des millions d'années.

Nos ressources attentionnelles ont besoin d'être restaurées. Or, dans la nature, tout est fait pour captiver notre esprit sans trop solliciter notre attention. Mouvement des feuilles, murmure du vent… Ces menus changements nous plongent dans une forme d'attention flottante. Ces moments nous plongent dans un état contemplatif, et c'est cette observation qui répare nos capacités d'attention. De plus, ce mécanisme nous reconnecte à l'instant présent et nous libère des pensées parasites en favorisant la réflexion.

 
Article Femina

 Quand la compassion va trop loin: les dangers du syndrome du sauveur

 

Notre compassion nous fait penser aux autres et nous donne envie de leur donner de l’attention, de l’aide ou des soins. Ces comportements de compassion nous apaisent en activant nos endorphines cérébrales et nos circuits d’affection. Ces effets contribuent aussi aux bénéfices de la psychothérapie. Mais on peut rendre certaines personnes mal à l’aise, les traiter en victimes ou leur manquer de respect sans le vouloir.

Il ne faut pas sous-estimer la capacité des gens à s’aider eux-mêmes, à s’adapter et à surmonter des obstacles à leur manière. Parfois, notre simple présence et notre écoute bienveillante sont nos contributions les plus importantes.

 
Article Journal de Montréal

Devenir Instructeurs de Groupe FOVEA (2024)

 

Publics concernés:
– Médecins, psychiatres, psychologues, thérapeutes, professionnels de santé, de l’éducation et des ressources humaines.
– Etudiants en psychologie niveau Master 2 en cours d’acquisition (sous réserve de l’obtention du Master 2 avant la fin de la formation
– Personnes ayant validé le premier cycle de la formation Vittoz IRDC. 

 

Cours théoriques sur le Vittoz assurés par des praticiens Vittoz et des instructeurs FOVEA et les cours théoriques sur les aspects scientifiques par Rebecca Shankland et ses équipes de Recherche.

 

 
Présentation de la formation IGF

Groupe FOVEA par vidéo

 

Pour développer sa résilience et flexibilité psychologique, dans un contexte de mutation sociétale, il devient essentiel de redevenir plus attentif, réceptif et ouvert à toutes les sensations et ressentis subtils du quotidien. Un chemin d'exploration et d'apprentissage possible: FOVEA (Flexibilité Ouverture Vittoz Expérience Attentive), programme de pleine conscience intégré au quotidien. Fondé sur la Méthode Vittoz, approche psychocorporelle basée sur la redécouverte de nos cinq sens, l’accueil de nos sensations, la conscience de nos actes, dans l’ici et maintenant. Ce cycle de 8 semaines permet d'expérimenter et d'intégrer des pratiques simples, ludiques et efficaces, pour mieux calmer les effets du stress et de l'anxiété et renforcer sa capacité d'attention au moment présent.

 

Prochains groupes FOVEA

en Septembre et Novembre 2023

 
Descriptif et conditions

 Université Lyon 2: apprendre à gérer son stress pour la prise de parole en public

 

Stressé.e à l’idée de prendre la parole en public ? Le sentiment de stress et la perte de confiance en soi sont souvent associés à la prise de parole en public, qui est souvent demandée dans le cadre d’un parcours universitaire.

Afin d’acquérir des outils pour faire face à cette problématique, l’Université de Lyon 2 vous propose plusieurs ateliers à partir du 5 Octobre 2023. Ces séances de lecture à voix haute et exercices de communication à l’oral sont basées sur l’approche de pleine conscience (programme FOVEA), connue pour ses bénéfices sur la gestion du stress.

 
Présentation des ateliers FOVEA

Apprendre à plus résonner et moins raisonner

 

Avez-vous déjà été secrètement déçu au retour d’un coûteux voyage censé être parfait? Et avez-vous au contraire été ému par un banal morceau de ciel entrevu à travers votre pare-brise?

 

Parrain de la chaire de l’UNESCO, Hartmut Rosa s’intéresse depuis plusieurs décennies à l’accélération du rythme de la vie. Ce diktat de la vitesse et de la croissance est au fondement de notre société. On l’accepte, comme s’il allait de soi. Il est invisible, dépolitisé, indiscuté, sous-théorisé et inarticulé. Cet élargissement du monde disponible n’est pas neutre. Il augmente nos envies. Cette quête mène de plus en plus loin. Jusqu’en orbite.

Rosa énumère quelques conditions à la résonance : entrer en relation avec quelque chose, sans essayer de la contrôler, et en acceptant d’être affecté. Rosa ne dit pas de regarder en soi. Il invite plutôt à s’ouvrir les yeux. Car la vie est ailleurs. En un mot, apprendre à mieux résonner et moins raisonner

 
Article La Presse (Canada)

Cultiver une présence attentive 

 

Prezens: Découvrez le nouveau parcours audio "Cultiver une présence attentive". Ce parcours vous invite à développer vos compétences cognitives, émotionnelles et relationnelles en cultivant une simple présence attentive dans votre quotidien.

Dans ce podcast, découvrez les pratiques extraites du programme FOVEA, basées sur la Méthode Vittoz, pour développer l'état de présence attentive dans son quotidien, en se connectant dans ses 5 sens, son corps, ses appuis, sa respiration, source de détente, de bien-être et de santé globale.

 
site Prezens: Cultiver une présence attentive
Patrick Bobichon
06 75 60 38 20

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