Garder le lien...                       #15

Un "torchon" édité par une association de "distributeurs de tracts"...

Le 9 avril 2016 étaient annoncés les cartels de la Madeleine 2016...

Soit à peu de chose près une semaine ! 

C'est passé à ça...!

… vous savez le geste que vous faîtes en portant, proche d'une de vos pommettes, une main montrant un très faible écart entre votre pouce et votre index. Ce geste que tout le monde comprend comme signifiant un « chouïa », « pas grand chose » ou un « poil de cul » pour les plus bruts de décoffrage d'entre nous. Eh bien ce geste nous l'avons fait à la sortie de l'annonce des cartels de la Madeleine 2016.

 

Qu'avons nous à redire sur les cartels des hommes.

 

Franchement rien. Bravo, c'est chiadé, appliqué, ficelé aux petits oignons (ou onions on ne sait plus). Une fois n'est pas coutume mais quand on le pense on le dit. Tous les noms des toreros qu'une arène de première catégorie peut espérer rassembler sont présents. Lopes Simon, Roca Rey, Ponce, Castella, Fandiño, El Juli, pour la partie artistique et Robleño, Lamelas, Rafaelillo, Escribano, Mota, Abellan, pour le combat. Franchement que demande le peuple...

 

Ben justement, le peuple aficionado, par les temps qui courent, il attend une affirmation ferme de la légitimité de sa passion. Et ce positionnement passe forcément par un acte fort dans la direction du toro bravo, de son statut particulier, de son existence, de son élevage en un mot de sa défense. C'est juste « ça » qu'il manque à la Madeleine 2016 pour mettre en adéquation deux notions qui ne se rencontrent jamais dans les arènes de première catégorie : les paroles et les actes. (comme dirait Pujadas!)

 

Alors, oui on râle encore. Mais oui, parce que là, ça urge !

En tant que telles, elles ont un rôle de défense de la tauromachie. Mont de Marsan a reçu en novembre 2015 l'exposition « tauromachie universelles » de l'ONCT, mettant en évidence la relation étroite et passionnelle que l'homme entretien avec le toro depuis des siècles. N'importe quel aficionado quand il souhaite expliquer, si tant est qu'une passion soit explicable, son attachement viscéral à l'art de mettre à mort les toros, commence indéniablement par mettre en avant le toro. À Valence, lors de la grande manifestation pour la défense des traditions et cultures taurines, les plus grandes sommitées du mundillo se pressaient pour aparraitre en rangs serrés derrière une bannère dont les premiers mots étaient « Los toros ». Malheureusement, à Mont de Marsan comme dans toutes les arènes de premières catégories on est conscients que des élevages meurent chaque année car aucun toro, souvent issu d'une lignée autre que Parladé/Domecq, n'est vendu.

Il en va de la responsabilité des arènes de premières catégories, dont Mont de Marsan, de préserver la diversité du campo, la multiplicité des encastes et de laisser la porte ouverte aux petits élevages qui travaillent avec passion un toro au physique, au comportement et à l'héritage génétique uniques. Sur le week-end toriste de Mont de Marsan, on aurait été chercher du Veragua, du Santa Coloma, du Pinto Barreiros ou du Saltillo à la place des Domecq de Cebada Gago, on aurait tapé dans le mille ! Mais... vous connaissez la suite...

 

C'est pour cette unique raison, ce tout etit détail pour certains, ce poil sur l'oeuf, que nous affirmons qu'en 2016 à Mont de Marsan on est passé à ça !

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