Sur la route du patrimoine #_6

En ce début d'été, nous vous invitons à parcourir la vallée de l'Indre, qui fut particulièrement accueillante à l'art roman, et nous laisse en héritage les sites majeurs de Déols, Saint-Genou, Palluau, Châtillon ou Loches... Belles découvertes !

 

Chaque semaine et jusqu'au 15 juillet, (re)découvrez toutes les richesses de notre proposition éditoriale et offrez-vous une plongée au cœur du patrimoine religieux de nos territoires, grâce à notre série "Sur la route du patrimoine" !

 

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Au sommaire

  • Au cœur du Berry roman : Le Val de l'Indre
  • L’œuvre de la semaine : La collerette berrichonne
  • Focus : Itinéraires romans, du Limousin à la Touraine
  • Offre exceptionnelle sur la collection "Art Sacré"

#_6  Au cœur du Berry roman

Le Val de l'Indre

La sculpture romane du Berry, son plus exquis fleuron, a été imprégnée, sinon façonnée par le rayonnement des créations nées dans les grands foyers de culture que furent les monastères de Fleury, aujourd'hui Saint-Benoît-sur-Loire, Saint-Martin de Tours, Saint-Martial de Limoges, voire ceux de la Bourgogne et du Poitou voisins.

Le Bas-Berry, qui correspond à l'actuel département de l'Indre, a été marqué durablement par de telles influences qui s'étendent à tous les domaines de la création artistique : architecture, peinture, enluminure, et naturellement sculpture, un art qui a trouvé ici sa personnalité propre, caractérisée par le sens de la mesure et la justesse des expressions.

Tel que nous l'abordons dans cet itinéraire, le Val de l'Indre occupe l'espace allant de l'abbaye du Bourg-Dieu à Déols, aux marges de la Touraine. Sous nos pas, se dévoilent ainsi les abbatiales, collégiales, prieurés et églises paroissiales qui font toute la richesse de ce territoire, offrant un condensé inégalé de trésors pleinement représentatifs de la "civilisation romane".

Ci-dessus : Palluau-sur-Indre, prieuré St-Laurent : détail du Christ bénissant, voûte du choeur (cliché X. Anquetin).

Aux marges occidentales du Berry, la collégiale de Châtillon-sur-Indre est le fruit d’une édification lente, embrassant toute l’évolution de l’art roman.

Par la sculpture de sa façade occidentale et les chapiteaux de la croisée du transept, l'édifice raconte de ces temps incertains une histoire d’hommes.

Elle y représente, parfois avec une sombre vigueur, leurs attentes, leurs angoisses, leurs frustrations face à la violence des puissants, tout autant que leur soif de justice et leur aspiration profonde à la paix.

 
Découvrez l'ouvrage

L’oeuvre de la semaine :

La collerette berrichonne

Composé de feuilles ou de palmettes orientées vers le bas, cet élément constitue un trait marquant de la sculpture romane en Berry. Les églises de Saint-Genou et de Châtillon-sur-Indre en offrent des exemples particuliers, avec les feuilles inclinées sur la moulure, et non perpendiculaires comme on la rencontre le plus souvent ailleurs... Mais quel en est le symbolisme ? François Garnier a bien mis en évidence la relation entre la collerette berrichonne et la représentation de l’hérésie :

« Traditionnellement, l’orientation du végétal vers le bas est le symbole de la condition démoniaque ».

Loin de constituer un simple ornement, la présence de cette collerette dans nombre d'églises romanes en Bas-Berry doit être comprise comme l’expression plastique d’une préoccupation de ce temps, chez les clercs comme pour le pouvoir politique : la lutte contre l’hérésie.

Ce symbolisme est d’autant plus fort à Châtillon que ce thème est largement développé dans les sculptures du portail occidental de la collégiale.

A découvrir également dans l'ouvrage :

Belles comme un rêve de pierre. Sculptures de l'Indre

Ci-dessus : chapiteaux romans de Saint-Genou (haut) et de Châtillon-sur-Indre (bas). Clichés X. Anquetin.

FOCUS : Itinéraires romans, du Limousin à la Touraine

 

En amont du Poitou et de la Touraine, le parcours de la Vienne correspond à la traversée de l'ancien Limousin. De la fin du Xe siècle à celle du XIIe, le déploiement de l’art roman est ici nourri d’apports extérieurs, et la Vienne tint un rôle fondamental dans ce processus.

Dès lors, pourquoi ne pas remonter le cours de la rivière afin de partir à la découverte du roman « limousin » ? Cet itinéraire inédit ponctué de sites majeurs et d’édifices plus modestes, se veut autant historique que symbolique et spirituel.

 
En savoir +
 

De la fin du Xe aux premières années du XIIIe siècle, ce territoire morcelé relevant de l’Anjou, de la Touraine, du roi de France, d’abbayes ou de collégiales prestigieuses, connut une grande activité constructive, tant pour les ensembles civils et militaires que pour les édifices religieux souvent exceptionnels. 

Dans des paysages faits d’équilibre et de juste mesure, le promeneur éprouvera souvent la surprise de découvrir une accumulation de chefs-d’œuvre réunis au coeur d’un espace géographique dont l’Indre et ses rives riantes font le lien.

 
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