La Méthode Vittoz: la pleine conscience au cœur du quotidien Le Petit Journal Vittoz L'actualité en lien avec la Méthode Vittoz, le Programme FOVEA, les Neurosciences et la Psychologie Positive. Septembre 2024 - N°92 Où vous placez votre attention, c'est là où vous placez votre énergie.
Dc Joe Dispenza |
|
|
Nos fragilités sont une force Nous vivons dans une société ultracompétitive, qui nous exhorte à être toujours plus forts, refoulant notre vulnérabilité, assimilée à de la faiblesse. Pourtant, au moment de la maladie, d’une séparation ou d’un orage, celle-ci nous apparaît évidente. Et si nous essayions aussi de la percevoir comme une ressource?
Nous naissons totalement dépendants et inachevés. « Nous sommes dépourvus d’instincts à la naissance, notre système nerveux n’a pas encore fini de se construire et nous devrons tout apprendre, observe Jean-Claude Liaudet, psychanalyste et auteur de Du bonheur d’être fragile. L’homme n’est pas le seul mammifère à avoir besoin de parents pour survivre, mais le temps d’apprentissage chez lui est particulièrement long : environ six ans pour les acquisitions de base permettant la survie, plus une dizaine d’années pour les plus complexes. Tel est le roi de la création ! ». Sans notre fragilité native, il n’y aurait pas de langage pour entrer en relation avec cet autre dont nous avons tellement besoin à l’aube de notre vie. Pas de langage, donc pas de transmission de l’expérience, et pas de mémoire de l’humanité. L’amour, l’amitié, l’empathie pointeraient aux abonnés absents. Sans la reconnaissance de notre fragilité, pas de questions ni de doutes non plus. Donc pas de science ni de philosophie. Pas de littérature, de poésie, de théâtre, de cinéma… Ne resteraient que des certitudes, des dogmes, des armures. Alors notre vulnérabilité, loin d’être une simple et irrémédiable faiblesse, devient, parce qu’elle nous est commune, le moteur de toute expression, de toute émotion et, souvent, de toute beauté.
Notre identité même – ce fameux moi dont nous souhaiterions souvent qu’il soit homogène, solide, cohérent – est faillible, ondoyante et diverse. Une représentation monolithique de notre identité serait bien loin de notre réalité psychique. Nous sommes fragiles parce que nous sommes faits de conflits intérieurs. Si cela rend parfois nos décisions difficiles, cela nous permet aussi de nous adapter, de comprendre des points de vue opposés, de bouger, changer, chercher, découvrir.
Nos fragilités, il est vrai, ne sont pas toujours douces à vivre. Loin de là. À défaut d’être canalisées, elles nous condamnent aux circonvolutions et aux mélancolies. Reconnues et utilisées, elles peuvent devenir une force. Associées à certaines activités, elles permettent en effet d’exprimer toute la sensibilité qu’elles supposent. Chacun peut, à sa mesure, les transcender par une activité créatrice. Prendre un stylo, un pinceau, une souris, un instrument, voire une feuille de papier pour en faire un masque africain, et voilà nos failles qui se cristallisent et nous renforcent.
N’est-il pas légitime de vivre au mieux sa fragilité lorsque l’on sait que l’on va mourir ? De se mettre à l’écoute de ses désirs propres, donc de son individualité profonde, plutôt que de cloner le désir des autres ? Nos désirs, justement, découlent d’une autre fragilité fondamentale : le manque. Car c’est bien parce que nous manquons de quelque chose que nous le désirons, et ce manque nous fragilise, implacablement, voluptueusement. Le désir se nourrit de ce qui lui échappe. On devient humain quand on est amené à sublimer les désirs qui coexistent en nous depuis l’enfance, c’est-à-dire à les déplacer sur des buts socialement constructifs.
De nos vulnérabilités naissent nos diversités, nos possibilités, nos forces. Chacun de nous peut ainsi se fixer ses propres règles, enfin respectueuses de son essence de verre et en éprouver du plaisir. Article Psychologies.com "Nos fragilités sont une force" (article complet)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Patrick BOBICHON Praticien de la psychothérapie Vittoz Instructeur FOVEA Coordinateur de l'étude scientifique FOVEA (IRDC) Responsable de la formation d'Instructeurs FOVEA (IGF) Pour Particuliers, Groupes et Organisations En cabinet, sur site et par visio Qui suis-je ? ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Vidéo de présentation sur l'étude FOVEA par Rebecca Shankland |
|
|
Pour s'inscrire au Petit Journal Vittoz (numéros précédents sur blog) |
|
|
Les 5 plus grands regrets des personnes en fin de vie Contrairement à ce que l’on imagine, les personnes en fin de vie regrettent rarement de ne pas avoir sauté en parachute. Elles éprouvent pourtant culpabilité, frustration et manque de ne pas avoir agi en accord avec ces cinq besoins les plus fréquents.
Quel est le plus grand regret de votre vie ? Bien souvent, la réponse se trouve dans votre passé mais aussi, inconsciemment dans le présent. Qui de mieux que les personnes qui sont sur le point de mourir pour nous apprendre à vivre pleinement notre vie ? Dans son ouvrage "Les cinq plus grands regrets des mourants", une infirmière australienne, a recensé les derniers mots de patients en soins palliatifs. | | |
|
|
Ces signes qu'il est temps de consulter un thérapeute
Comment savoir si l’on a besoin ou non d’aller voir un thérapeute ? Il n’y a pas de mal à vouloir prendre soin de sa santé mentale, tout comme l’on souhaite prendre soin de sa santé physique, ou de ses dents en prenant un rendez-vous chez dentiste. À cela, se rajoute le fait que l’on ne sait pas toujours si l’on en a vraiment besoin ou non.
Que ce soit dans le cadre de comportements personnels, d'une relation de couple ou plus globalement de tous types de relations ou de sa vie professionnelle, les raisons qui poussent quelqu’un à consulter un thérapeute sont multiples. Voici les signaux qui prouvent qu'il est peut-être nécessaire de consulter. | | |
|
|
Le burnout des soignants: un mal invisible qui gangrène les hôpitaux Comment prévenir ce fléau qui met en péril la qualité des soins et le bien-être des professionnels ?
Les soignants touchés ressentent un sentiment d'épuisement constant, une perte de motivation et une déshumanisation dans leurs relations avec les patients. Une analyse complète d'un médecin qui montre que la prévention du burn-out à hôpital est un enjeu majeur de santé publique. En agissant à tous les niveaux, il est possible de créer un environnement de travail plus sain et plus respectueux pour les soignants, et ainsi améliorer la qualité des soins prodigués aux patients, qui en ont tellement besoin en cas d'hospitalisation. | | |
|
|
Groupe FOVEA par visio Pour développer sa résilience et flexibilité psychologique, dans un contexte de mutation sociétale, il devient essentiel de redevenir plus attentif, réceptif et ouvert à toutes les sensations et ressentis subtils du quotidien. Un chemin d'exploration et d'apprentissage possible: FOVEA, programme de pleine conscience intégré au quotidien, fondé sur la Méthode Vittoz. Ce cycle de 8 semaines permet d'expérimenter et d'intégrer des pratiques simples, ludiques et efficaces, pour mieux calmer les effets du stress et de l'anxiété et renforcer sa capacité d'attention au moment présent. Prochain groupe FOVEA à partir du 18 Septembre 2024 | | |
|
|
Formation IGF 2024-25 Formation certifiante pour devenir d'Instructeurs de Groupes FOVEA (IGF) à partir du 30 Novembre 2024.
Formation certifiante ouverte aux médecins, psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, professionnels de santé, de l’éducation et des ressources humaines ou étudiants Master 2 en psychologie ou personnes ayant validé le premier cycle de la formation Vittoz IRDC. Nouvelle présentation avec des témoignages de médecins, psychologues et d'étudiants Master 2 qui ont fait la formation. Formation sur 6 weekends sur 12 mois. | | |
|
|
Apprendre à soulager la douleur "Ce n'est pas parce que vous avez très mal qu'il se passe quelque chose de grave". Une belle interview de Gérard Osterman, psychothérapeute et professeur de thérapeutique et médecine interne, qui vient interroger nos représentations et croyances autour de la douleur et de la souffrance, sur le plan physique, mental, émotionnel, spirituel, éthique, anthropologique et thérapeutique. A partir de son nouveau livre, Apaiser la douleur, il propose une méthode innovante pour permettre aux malades, aux proches et aux thérapeutes d'envisager une meilleure compréhension de la douleur et de ses enjeux. Longtemps ignorée, la douleur est désormais prise en charge mais elle l'est souvent de manière savante, protocolaire sans réelle écoute de ce qu'elle exprime. | | |
|
|
Prenez un temps de pause Vittoz dans chacune de vos journées, ça change tout ! Pour une santé physique et mentale durable, il est important de s'accorder des temps pour se poser corporellement, faire une pause mentale et se recentrer dans chacune de ses journées. Vous pouvez vous aider de ces différentes inductions Vittoz audio ou vidéo pour apprendre à se reconnecter à son corps, aux 5 sens, à sa respiration, à ses appuis dans l'ici et maintenant, pour s'apaiser et se relier, à soi, aux autres et au monde. Essayer, c'est adopter la Vittoz Attitude. | | |
|
|
|
|
